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Prière d’insérer SVP : Le 22 05 05 Le verdict digne d’un régime totalitaire infligé à l’encontre de militants et sympathisants nationalistes ce vendredi 20 mai sanctuarise la seule politique du gouvernement français à l’égard de la Corse : la répression politique. Au moment où ce gouvernement autoritaire tente vainement d’expliquer la nécessité d’un vote ce dimanche 29 mai en faveur d’un traité qui timidement reconnaît toutefois « qu’elle respecte la richesse de sa diversité culturelle et linguistique, et veille à la sauvegarde et au développement du patrimoine culturel européen » (Article 1 – 3) du continent concerné, il dénie à l’île toute spécificité et évolution de celle – ci, récusant tout droit à la différence. Même l’actuelle collectivité territoriale lui est totalement assujettie… L’ordre policier et judiciaire tient lieu de seul repère, ordre gravement renforcé par les nouvelles mesures liberticides de M. Perben… Dans ce contexte, ce sont des centaines d’années de prison qui sont requises et imposées, par le truchement de prétendus dossiers construits pour la circonstance, et appuyés par des témoignages à charge plus que douteux mettant ainsi en relief la fonction légalisée du collaborateur et bientôt du repenti … Cette justice d’exception n’a aucun avenir en Corse. Et ce ne sont pas les dernières rodomontades haineuses du dénommé Gandolfi – Scheit qui, prenant prétexte de deux attentats qui ont visé les maisons communes de Biguglia et Furiani, appelle en vociférant à plus de répression et de « peines incompressibles » qui changeront la réalité d’un problème éminemment politique et qui ne saurait se résoudre par le renforcement déjà très chargé du dispositif sécuritaire français… Cet inquisiteur de circonstance ne fait que rajouter un peu plus à ce que ses amis politiques sont allés demandés à Paris le temps d’une discussion de salon avec M. Chirac : la répression, rien que la répression, toute la répression…
La situation d’incompréhension et de fossé se matérialise chaque jour un peu plus, anéantissant ainsi toutes les projections d’apaisement et de discussion évolutive survenues unilatéralement il y a peu, et pour rien…
Le Comité Anti Répression, après le succès populaire de la récente manifestation qui a vu un mouvement national uni rappeler l’urgence de la question des prisonniers politiques et l’amélioration de leur sort quotidien réunira prochainement son bureau. Dans le même état d’esprit qui a prévalu pour la réussite de la marche des familles du 30 avril dernier, il réfléchira aux initiatives et actions adéquates démontrant plus que jamais que l’heure est à la résistance publique et commune.
LIBARTA PA TUTTI I PATRIOTTI !!!
COMITE ANTI REPRESSION |