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Le 11 04 05

 Prière d’insérer S.V.P.

 En vertu du droit de réponse.

  

MA PÀ QUALI CI PIDDANI ?

 

Le 11 avril dernier, sur les ondes de Radio Corse Frequenza Mora, messieurs Camille De Rocca Serra et Ange Santini ont tenté d’expliquer – en réponse à une question d’un journaliste – leur vision sur la question du rapprochement des prisonniers politiques.

 

Monsieur Santini nous a donc préalablement rappelé que la Collectivité Territoriale de Corse n’a pas compétence en matière judiciaire… Nous le savions déjà, l’ayant nous-mêmes précisé en son temps. Monsieur Santini semble oublier que c’est à L’AUTORITE MORALE que nous nous adressions, comme nous l’avions clairement signifié à l’époque…

Monsieur Santini préfère s’abriter derrière les « lois de la République » de  son  pays, clarifiant pour sa part qu’il y a des prisonniers corses et non des prisonniers politiques. Les familles apprécieront ce distingué éclaircissement qui est en fait une volonté de criminalisation de nos patriotes…

 

Monsieur de Rocca Serra qui semble pour sa part s’émouvoir des longues détentions, consent à répéter ce qu’il nous a déjà dit dans son bureau de président de la Collectivité Territoriale, à savoir qu’il compatissait aux problèmes des familles… Une compassion dont la matérialisation fait aujourd’hui toujours défaut malgré un vote unanime de l’assemblée de corse… Une compassion dont la sincérité – à l’épreuve du temps – fait plus que s’effriter : on ne peut indéfiniment abuser et tromper l’opinion publique.

 

Pourtant tous deux nous ont assuré qu’ils ont été « efficaces » (?!?)… Il faudrait donc savoir de quoi ils parlent car entre l’incompétence institutionnelle de la collectivité et la dite efficacité, il y a une contradiction dans les dires de ces deux responsables politiques et qui nous amuserait encore une fois si le sujet n’était pas triste et douloureux. A vouloir trop accorder leurs violons, voilà qu’ils se mettent à jouer des fausses notes…

 

Nous posons publiquement la question à messieurs SANTINI et DE ROCCA SERRA : Ou avez vous été efficaces ?

 

En l’état actuel des choses, il y a toujours plus de cinquante prisonniers déportés et éparpillés sur le territoire français. Deux seulement dont un en fin de peine et accessible à la libération la conditionnelle sont à Borgu…

 

Nous voudrions rappeler au peuple corse qu’à l’époque, après l’occupation symbolique de l’assemblée territoriale, des engagements avaient été pris pour favoriser le dialogue entre les institutions et formations concernées par le sujet du rapprochement et qu’ils n’ont pas été tenus, se heurtant d’un coté aux refus des ministères saisis de la question, et de l’autre aux tergiversations du président de la Collectivité Territoriale qui semble-t-il n’appréciait pas la présence du président du groupe UNIONI NAZIUNALI… Depuis, plus rien n’a été évidemment entrepris… A part au niveau de la « Justice » française, puisque dans un récent réquisitoire fantaisiste et arbitraire, sans aucun élément juridique avéré, trois ans ont été requis contre ce responsable du groupe en question…

 

Nous pataugeons en pleine « chiraquie », avec des serviles valets qui sans honte aucune se fichent de la morale citoyenne et de l’éthique politique, racontant tout et n’importe quoi pourvu que cela puisse se gober...

 

Mais les femmes et hommes de cette communauté niée, les prisonniers et les familles affectées ne sont pas des imbéciles et n’ont que faire de sinistres marionnettes qui ont donné à l’Assemblée de Corse les lettres les plus tristes de son histoire. Les familles de nos prisonniers qui sont éminemment politiques, n’en déplaise à certains, sauront le 30 avril, démontrer qui est à sa place dans cette collectivité, en lieu et place de ces deux caciques, histrions de cette monarchie chiraquienne du XXIème siècle. Elles répondront, de manière calme et déterminée, aux insultes et aux mensonges de messieurs SANTINI et DE ROCCA SERRA.

  

COMITE ANTI REPRESSION