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COMITE ANTI REPRESSION

 

 Le récent conflit social a mis en relief la réalité de la répression politique qui n’épargne – dès lors qu’il s’agit de la Corse – aucun domaine…

L’intervention militaire contre le Pasquale Paoli, les manifestations populaires et revendicatives encadrées par des centaines de gardes – mobiles et autres policiers, les récentes incarcérations de sympathisants et de militants sociaux témoignent que appareil policier et instrument judiciaire sont les seuls réponses que l’actuel gouvernement français donnent à des revendications de nature syndicalistes et progressistes.

 

Le comité anti répression renouvelle son total soutien aux récentes personnes poursuivies et incarcérées suite à ces mouvements sociaux :

-         JULIEN GRISTI

-         JEAN CHARLES CASANOVA

 

La répression tient lieu de seule politique pour la Corse. M Sarkozy s’en délecte. Ne s’est t’il pas fait récemment le porteur de nouvelles mesures dites anti – terroristes qui allongent de deux jours les pénibles garde à vue alors de quatre jours, et de la surveillance sous caméras de lieux dit sensibles…

Ce système liberticide du genre « Big brother » sera évidemment applicable à la Corse : il renforcera un peu plus les mesures déjà bien autoritaires de la législation judiciaire, au même titre qu’il décuplera les moyens sécuritaires au point que la Corse ne sera plus qu’un territoire insulaire ultra quadrillé ou caméras, micros espions, écoutes téléphoniques, photos et autres écoutes téléphoniques seront le quotidien de milliers de gens…

 

Si la classe politique française dans son ensemble, loin des aspirations identitaires et sociales des différentes couches de notre communauté, souscrit au nouveau projet « Sarkozy », des voix s’élèvent – cette conférence de presse en témoigne – pour dénoncer la dangerosité de la fascisation de notre société.

 

La Corse n’est pas un problème relevant d’un quelconque terrorisme. La Corse est un pays à l’identité conquise et pour lequel s’impose un processus de résolution politique et de rétablissements de droits comme celui en l’occurrence de notre peuple à disposer librement de son avenir.

 

Les droits des peuples, les droits de l’homme sont purement et simplement niés en Corse. La France y récuse même ses propres prétendues valeurs.

La question du rapprochement, pour ne citer que celui – là, démontre que l’actuel gouvernement français refuse de prendre en considération cette revendication, faisant fi des considérants humains et de l’angoisse quotidienne des familles concernées. Les quelques exemples d’il y a peu se heurtent aujourd’hui à d’autres contre – exemples nominatifs :

- JACQUES MOSCONI

- ANDRE NEGRONI

- HERVE SANTELLI

- JEAN FRANCOIS RAMOIN - LUCIANI

Et d’une façon plus globale, ce sont toujours plus de cinquante prisonniers politiques qui demeurent incarcérés et éparpillés au quatre coins du territoire français.

L’état français ne rapproche pas les prisonniers politiques : il les disperse pour mieux les déstabiliser.

 

Le gouvernement français réfute l’application d’un droit naturel – qu’il prétend pourtant élever au rang de ses valeurs – confirmant ainsi tout son mépris qu’il a de la Corse et des corses, citoyens de seconde zone…

 

Entre les mesures sécuritaires du ministre de l’intérieur et le non – respect par le ministre de la justice des droits des personnes incarcérés, la Corse nage en pleine dérive autoritariste et contre laquelle il faut résister.

 

La Comité Anti Répression tient à rappeler à l’opinion publique la réalité d’une situation qui demeure figée et contre laquelle nul ne peut se taire.

 

Avec toutes les forces patriotiques et progressistes le comité anti répression tient à réaffirmer son engagement pour arracher des prisons françaises tous nos frères incarcérés, et descendra prochainement  dans la rue pour que face à l’insolence et au mépris, et au-delà des murs de la honte et du fascisme français résonne toutes nos voix de solidarité, de fraternité, et de liberté.

 

COMITE ANTI REPRESSION