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CUNFARANZA STAMPA 3 06 05
En condamnant entre autres, et suivant en cela le réquisitoire des représentants du ministère public, Carlu PIERI, Filippu PAOLI, Ghjacumu MOSCONI, Andria NEGRONI, Elodia PIERI à de lourdes peines, les juges du tribunal ont consacré l’épilogue de cette lamentable manipulation d’état qui, une nouvelle fois, tentait de criminaliser une représentation organisée du Mouvement National.
Cette manipulation politico – médiatique, déjà dénoncée comme telle à l’époque, mettait en évidence les tergiversations d’un ministre de l’intérieur – renommé il y a peu et dans le même rôle – qui entre dialogue de courte durée et coups tordus et de matraques a choisi ces derniers, rappelant , encore une fois, la volonté du gouvernement en place de neutraliser l’aspiration identitaire corse.
Ni le réquisitoire, ni le verdict n’ont pu mettre en évidence, d’un point de vue strictement juridique, la réalité d’un système économique et financier en relation avec on ne sait quelle entreprise terroriste… Les condamnations ont été données sur les rumeurs et les « on dit » construits de toute pièce pour la circonstance, et les retournements de quelques individus sans crédibilité aucune.
On a osé parler de système maffieux. Nous sommes là pour dire que ce système n’a jamais existé, et qu’aucun patriote corse poursuivi par la justice française d’exception ne peut y être assimilé.
Ce sont pourtant les responsables et acteurs des emplois fictifs du R.P.R., des commissions occultes des marchés de rénovation de 300 lycées de l’île de France, des H.L.M. de Paris, du détournement des fonds au sein de l’imprimerie de la mairie de Paris, des fraudes électorales dans les IIIe et Ve arrondissements de Paris, et enfin des fameux frais de bouche du couple présidentiel – pour ne citer que ces exemples – là – qui représentent ce gouvernement dont l’éthique et la probité y semblent avoir été bannis… Le récent vote – sanction exprimé sur le traité européen démontre également la réalité d’une forte distanciation entre un pouvoir usé par ses « affaires » et une conscience citoyenne qui commence a ressentir les prémisses des magouilles de tous ces coquins et vilains qui font cette « Chiraquie » tant décriée aujourd’hui.
Nous refusons ces condamnations comme nous refusons toutes ces injustes déportations et incarcérations, surtout lorsqu’elles sont infligées par un système affairiste quoi ose accuser les autres de ses propres turpitudes, et les dissimuler derrière son ordre sécuritaire.
La récente relaxe du président du groupe UNIONE NAZIUNALE ne démobilisera aucune de nos forces. Elle ne sera pas l’arbre qui cache la forêt. D’autres et nombreux patriotes croupissent injustement, en attente de jugement ou déjà condamnés. Ils demeurent les victimes de cet antagonisme qui existe depuis plus de deux siècles entre la Corse et la France, cette dernière réfutant toujours tout droit à la différence.
La question des prisonniers reste entière, au même titre que la question de la nécessité d’un dialogue pour une résolution politique du fait identitaire corse.
Dans ce cadre, nous comptons continuer sur la mobilisation des forces vives de notre peuple en organisant de nouveau le 14 juillet à Bastia, une manifestation de soutien aux prisonniers politiques corses. Nous y convions d’hors et déjà routes les organisations patriotiques et progressistes.
Quant aux récentes rodomontades du maire de la commune de Biguglia, elles ne font que renforcer notre détermination à cette mobilisation, car ces appels haineux ne sont que la conséquence de cette affiliation directe sur Paris dont nombre d’élus de la dite majorité en place sont sujets. De De Rocca – Serra à Santini en passant par Gandolfi – Scheit, les exemples ne manquent pas pour traduire cet assujettissement dont notre île souffre.
Nous appelons au renforcement de cette mobilisation qui a vu la réussite populaire de la marche familiale du 30 avril passé, et à la résistance publique sur tous les espaces requis à cet effet pour arracher ce qu’ils nous ont volé : A LIBERTA !
LIBARTA PA TUTTI I PATRIOTTI !!!
COMITE ANTI REPRESSION |