Conférence
de presse CORSICA NAZIONE INDIPINDENTE
Le mardi 14 février à 10h30
Après la disparition tragique
d’Emile Corticchiato, patriote corse, de nombreux militants du
Mouvement National s’étaient rassemblés pour lui rendre l’hommage
que tout Corse qui se respecte doit à un proche qui s’en va, se
joignant à cette occasion aux habitants de tout le canton de Santa
Maria Sicchè.
Au moment de le mettre en
terre, un groupe d’hommes ont apposé sur sa sépulture une plaque
commémorative dont le texte révélait que notre ami appartenait au
FLNC.
Le climat délétère entretenu
en Corse par l’Etat et le clan a amené l’autorité d’occupation à
souiller cette manifestation de compassion fraternelle et à
déclencher une opération disproportionnée de répression policière
contre les amis et la famille du défunt.
Les autorités ont fait
officiellement pression sur la famille afin qu’elle fasse retirer la
plaque du cimetière puis ont envoyé des policiers pour dérober cette
plaque au domicile familial où elle avait été rangée ; cette action
lamentable s’est déroulée en présence d’élus de la municipalité de
Santa Maria ! Puis la dite « division anti terroriste » s’est saisi
de l’affaire et déporté une fois de plus un jeune militant national
après avoir « cuisiné » pendant deux jours un honnête chef
d’entreprise soupçonnés tous deux d’avoir passé commande de la
plaque diabolique, à l’occasion d’une procédure de basse police qui
rappelle aux plus anciens les méthodes de Vichy…
La Corse a connu tout au long
de son histoire bien des vicissitudes. Mais une telle profanation
nous ramène a ces moments sombres ou même la mort et le deuil sont
soumis au regard de l'ordre et judiciaire établi. Dans ce cas
d’espèce l’ignominie a été ourdie par ceux qui se posent en garants
de la morale, élus de la fraude et fonctionnaires de la haine ! Le
préfet, grand ordonnateur de notre vie publique a prêté la main à
cette barbarie étrangère à notre Peuple.
Cette bestialité, qu’aucun
Corse ne pourrait imaginer, annonce la résurgence du fascisme
pétainiste qui n’a jamais totalement déserté le paysage politique
français. Cette dérive de la pensée politique française constitue
une menace mortelle pour la démocratie. Elle est cautionnée en
permanence par l’exécutif de l’Assemblée de Corse.
Camille de Roccaserra et ses
amis de l’UMP ont voté la nouvelle loi dite anti terroriste qui
n’est qu’un prétexte pour restreindre un peu plus encore les
libertés et dont les Corses seront les premiers à subir les
conséquences; ils sont les complices actifs des manipulations
barbouzardes dont la Corse est le théâtre depuis de longues années
et qui ont pour seul objectif l’éradication du patriotisme corse.
En ces jours de deuil où la
politique de l’Etat se fonde uniquement sur la violence dissimulée
derrière la litanie des discours « politiquement corrects », la
notion même de droits de l’homme est devenue le signe d’une
hypocrisie hasardeuse et débile. C’est alors le devoir du citoyen de
démasquer l’imposture de la démocratie dénaturée mais c’est aussi
l’honneur de l’homme de se dresser pour résister à l’avènement du
totalitarisme.
Corsica Nazione
Indipindente appelle tout les militants du Mouvement National et
au-delà tous les Corses épris de justice et de paix, soucieux de
préserver nos valeurs ancestrales, à se rassembler le Samedi 18
Février devant l’hôtel Santa Maria à Santa Maria Sicchè à partir de
15h., avant de se rendre au cimetière pour y remettre une autre
plaque à la mémoire d’Emile. |