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Comité Anti Répression Prière d’insérer SVP. Aiacciu u 7/ 12/ 2004 Injustice d’Exception
http://www.carcorsica.org/
Le comité Anti répression dénonce le régime carcéral particulier réservé aux militants nationalistes.
A plusieurs reprises certains d’entre eux ont été malheureusement confrontés à de tragiques et douloureuses situations familiales entraînées par la disparition d’un de leurs proches. Systématiquement l’administration pénitentiaire a rejeté leurs demandes d’assister aux obsèques et ainsi un court instant partager avec les leurs cette difficile épreuve de la séparation définitive avec un être cher.
Vendredi dernier la communauté villageoise de Cristinaccia à porté en terre Thérèse Maranelli la mère de Didier.
Dans la foule des parents et amis venu assister aux obsèques, l’absence de son fils, volontairement imposée par l’intransigeance sélective de l’administration pénitentiaire venait une nouvelle fois confirmer l’inhumanité de ces décisions à l’encontre de nos seuls frères incarcérés.
Didier Maranelli condamné depuis plus de 18 mois est toujours maintenu dans une maison d’arrêt de la région parisienne, ce qui ne lui permet pas et ce de façon arbitraire d’avoir accès aux conditions de détention prévues pour les détenus condamnés .
A défaut de lui permettre d’accompagner sa mère à sa dernière demeure ce que d’autres détenus de droits commun fort justement ont pu réaliser, l’administration pénitentiaire n‘a même pas consentie à l’autoriser à téléphoner à ses enfants, alors que ce simple geste de communication est un droit dans le régime de détention des condamnés.
Lors de sa dernière visite en Corse Le Ministre de la justice Monsieur Pérbéne déclamait qu’il n’y avait pas de mesures d’exception appliquées aux détenus Corses.
Encore une fois nos frères incarcérés et leurs familles ont pu douloureusement constater que nous n’avons pas la même apreciation des situations exceptionnelles sauf peut être à considérer comme doivent certainement le penser les plus hauts responsables de l’état que les prisonniers politiques corses ne sont pas des être humains à part entière mais des détenus entièrement à part pour qui le fait d’avoir prononcer des peines de prisons énormes ne suffit pas , mais qu’il faille aussi y rajouter un statut de détenu particulièrement surveillé ministériel.
Ainsi encore et toujours le Comité Anti Répression apporte son soutien fraternel à tous ceux qui sont blessés par de tels agissements indigne d’une démocratie.
Il tient à faire connaître au peuple corse la dimension de l’effective volonté de l’Etat de casser psychologiquement les prisonniers politiques jusque dans leurs plus profondes valeurs d’hommes Corses , valeurs et liens culturels déjà mis à mal par un pénible exil carcéral mais qui aussi à un moment fatal de notre vie à tous, doivent nous permettre de partager et de faire le deuil afin d’atténuer l’ indéfinissable souffrance constituée par le décès de celle qui vous à donné la vie.
Privé de LIBERTE , devant la mort il y a-t-il une EGALITE, restera t’il un jour la place pour une possible FRATERNITE
.POLI Jean Marie. |