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Communiqué de Corsica Nazione Avril 2004
L’interpellation à grand spectacle de Jean-Guy TALAMONI, élu du peuple, Président du groupe parlementaire « UNIONE NAZIUNALE » à l’Assemblée de Corse, le jour de l’ouverture de la première session de cette même assemblée, ainsi que la grotesque mise en examen qui s’en est suivie, finissent de discréditer totalement l’action de la « justice » française dans notre pays.
L’intégrité, l’honnêteté et la rigueur morale dans la défense des intérêts de notre peuple, ont fait de Jean-Guy TALAMONI une cible privilégiée pour ceux qui veulent réduire par tous les moyens, y compris les plus vifs, la revendication nationale. L’état français, par ses provocations, porte l’entière responsabilité des incidents qui ont suivi la manifestation de samedi dernier, dont le succès populaire constitue un nouveau camouflet pour les quelques collaborateurs zélés de la répression, qui encouragent depuis des années la violence faite à ce qu’ils devraient pourtant considérer comme leur peuple. Ainsi, les déclarations de Monsieur ZUCCARELLI qui a salué l’action des forces dites de l’ordre ne nous surprend pas : ce nouveau « Monsieur anti-Corse » n’évoque même pas les tirs tendus de grenades lacrymogènes, à hauteur d’homme, qui ont entraîné de nombreux dégâts aux commerces et occasionné des blessures aux passants, avec parfois le risque de tuer. Pour Monsieur ZUCCARELLI, les « casseurs », les « hooligans », ce sont forcément les jeunes corses, jamais les chiens de garde de l’ordre colonial.
Une fois de plus, par ses basses manœuvres et son irresponsabilité chronique, l’état français aura fait l’éclatante démonstration qu’il n’y aura de justice en Corse que lorsqu’il y aura une justice corse, qu’il n’y aura de démocratie possible pour notre pays, que lorsqu’il sera libéré de la tutelle française.
Piu che mai, Indipendenza, sola sperenza...
CORSICA NAZIONE |