Le
4 février 2008 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org -
Corse - Lutte de Masse)
Lundi matin, trois
personnes ont été interpellées, et une quatrième incarcérée a été
placée en garde à vue. Les réaction n'ont pas tardées dès lundi
matin sur le campus de l'Università di Corti, avec la tenue d'une
Assemblée Générale improvisée suite à l'interpellation d'une jeune
étudiante dans le cadre de l'enquête sur les incidents de Bastia.
Les syndicats étudiants de la Ghjuventù Paolina et de la Ghjuventù
Indipendentista soutenu par le doyen de l'UFR de sciences, par les
administratifs et même par le président de l'Università ont bloqué
l'Università pour la journée.
Tous se sont ensuite réunis
dès 14H sur le parvis de la Faculté de droit afin de décider des
suites à donner en cas de non libération de Davia Benedetti, une des
responsables de la Ghjuventù Paolina à l'Università.
Dès 19H les militants,
sympathisants du mouvement national, amis et familles des
interpellés, acteurs culturels et citoyens anonyme se sont réunis
devant le commissariat dans le calme afin de dénoncer les
répressions policières et de soutenir les victimes de la répression.
Les manifestants se sont ensuite dirigés vers le port de commerce
afin d'immobiliser symboliquement un bateau de la Corsica Ferries.
Source ALTA FREQUENZA :
Communiqué de condamnation du président de
l’Université Antoine Aiello. : «
L’interpellation d’une étudiante de doctorat de l’Université de
Corse marque une nouvelle étape dans l’aggravation de la situation
actuelle. », indique Antoine Aïello. « Je tiens à dénoncer
publiquement cette arrestation qui affecte l’ensemble de la
communauté universitaire et m’interroge sur les raisons profondes
qui guident une telle politique. Face à cette situation d’urgence
j’appelle tous les élus de l’île et les services de l’Etat à mettre
un terme à cette escalade infernale dont on connaît par avance les
conséquences qui ne peut mener la Corse qu’à l’impasse et au chaos.
»
« Inseme per Bastia »
conduite par Gilles Simeoni et qui dénonce « la stratégie de tension
actuellement à l’œuvre : multiplication des fichages ADN,
interpellations d’étudiants, de syndicalistes, de familles entières,
incarcération abusives. » Pour Gilles Simeoni, « la jeunesse corse
n’a pas vocation à remplir les geôles de garde-à-vue ou les maisons
d’arrêt. Elle aspire à la dignité, au travail, au respect de sa
langue et de son identité. La liste Inseme Per Bastia appelle « à
une mobilisation populaire, large, déterminée et responsable pour
qu’il soit mis un terme à cet emballement répressif et que soient
enfin ouvertes des perspectives de construction et d’espoir »
Corsica Nazione Indipendente.
Pour le mouvement nationaliste « des appels à la répression de
certains élus pseudo progressistes sur les bancs des assemblées
françaises aux entretiens de Matignon avec une délégation constituée
sur mesure, la politique de l’Etat français demeure identique. Sa
violence policière et judiciaire continue de s’abattre sur notre
peuple. (…) Et quant à ceux qui s’opposent à ces exactions, ils sont
systématiquement poursuivis et persécutés comme l’attestent les
dernières rafles en cours. » Corsica Nazione Indipendente indique
enfin, « apporter son soutien fraternel et indéfectible
STC « Après la
déportation des Juifs, après les ratonnades, la chasse aux Corses
serait-elle ouverte ? » C’est la question que pose le STC dans un
communiqué parvenu à notre rédaction. « Encore une fois, le
gouvernement fait appel à la force et à la peur, en interpellant à
l’aube un militant syndicaliste STC, sincère, sérieux, honnête et
travailleur » , dénonce le syndicat. « Elu au conseil des
prud’hommes de Bastia, Jean François Gandon est victime de la
répression politique. Encore une fois les milices colonialistes
françaises, au service du grand patronat, se sont permis de prendre
des effets personnels d’un militant, en toutes illégalités à des
fins de fichage ADN ». Les élus prud’homaux STC de Corse « s’élèvent
et condamnent ces pratiques fascistes qui tentent de faire
disparaître le droit d’expression du monde salarial et politique. »
L'article du 4 février sur les interpellations
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Unità Naziunale, Archives du site.
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