Le
7 février 2008 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse )
Le fichage ADN, les rafles familiales, la justice spectacle, refus
de l'injustice et de l'arbitraire, refus du tout sécuritaire, voilà
en quelques mots ce que l'ensemble des élus Territoriaux de
l'Assemblée de Corse on dénoncé tour à tour lors de l'ouverture des
travaux de la 1èere session extraordinaire de 2008. Le retour du
bâton de l'époque Bonnet refais surface 10 ans après la mort du
préfet Claude Erignac, la solution du tout répressif est de nouveau
mis en avant et les corses ne le veulent pas plus que les élus du
peuple Corse.
Source Corse Matin :
Jean-Claude Guazzelli
(Corse Active) a déclaré : « C'est une
situation insupportable. L'heure est grave. Nous sommes revenus à
l'ère Bonnet. Tous les jours, les Corses sont confrontés à une
pression policière. » Pour Hélène Luciani-Padovani (Corse Nouvelle),
« trente ans de recul, nous ont permis de vérifier que la violence
est une impasse et chacun ici doit appeler à ce qu'elle cesse. »
Mais « les autorités policières et judiciaires doivent
impérativement retrouver le sens de la mesure ».
Véronique Sciaretti, Corsica Nazione Indipendente
: « Je ne condamne pas ce qui s'est passé
le 12 janvier. Le peuple qui entre dans la maison du peuple, cela ne
me choque pas. En revanche, je regrette les incidents qui ont suivi
».
Camille de Rocca Serra, UMP :
« La Corse attend de la République une justice sereine et équitable,
qui ne cède pas à la tentation d'une justice spectacle. Ainsi,
l'image d'un élu de notre assemblée, inutilement menotté et exposé
sur la place publique, ne sert ni la démocratie, ni la justice. En
Corse, le discernement est gage d'efficacité et de crédibilité »
Antoine Ottavi (Pour une Corse de Progrès)
a fustigé l'action de l'Etat « dont la seule réponse au problème
corse est de renforcer encore plus les effectifs de police dans
l'île ».
Comme François Dominici (La Corse dans la
République), Pierre Chaubon (Corse Social Démocrate)
a souligné que rien ne justifiait les dégradations des locaux de la
collectivité. Mais « si la Corse refuse la violence, elle est au
moins autant, allergique à l'injustice et à l'arbitraire (...) Le
pouvoir doit comprendre que la seule réponse sécuritaire ne saurait
tenir lieu de politique en Corse, et que le cercle vicieux
répression-violence nous entraîne dans un gouffre sans fin ».
Jean-Christophe Angelini (Unione Naziunale)
a remercié les élus de leur soutien : « Ce qui m'est arrivé peut
arriver à n'importe qui d'entre nous. Dès qu'il est question d'un
Corse, on a l'impression que tous les coups sont permis. Il n'y a
plus aucune retenue ni réserve ». L'élu nationaliste a appelé à une
initiative des élus pour « mettre un terme à ces dérives répressives
».
Source photo :
Corse Matin, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
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