Le
9 février 2008 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
En réponse à une lettre de Jean Charles Antolini, Jean Paul
Albertini nous a envoyé ce texte en droit de réponse.
Tu me cherches, tu
me trouves…
(Réponse à un
fasciste de formation)
J’ai été traité de
repenti, je ne peux pas laisser passer les insultes graves dont j’ai
fait l’objet sans contre attaquer.
Comment Monsieur Antolini pouvait il
savoir le 27 janvier, deuxième jour des investigations des gendarmes
qui ont duré en tout plus d’une semaine, faisant cas par cas qu’il y
avait 96%, je cite, de gens de gauche et de nationalistes sur cette
liste de radiation ? Qui manipule qui ?
Bas les masques !
N’importe quel idiot candidat aux
élections savait que la meilleure façon de se saborder serait de
remettre au Sous-préfet une liste où cinquante familles du village
seraient touchées. C’est sans compter que parmi ces cinquante noms
donc cinquante familles se trouvaient un bon nombre de mes
électeurs, et ces derniers en réaction ne pouvaient que me tourner
le dos.
Ca a marché et le Maire Candidat
n’ayant plus d’opposant n’a plus qu’a se laisser porter sur la voix
Royale que Monsieur Antolini lui a tracé.
Jean Charles
Antolini, tu te permets de mettre en cause mon intégrité, tu oses
parler de fascisme et tu t’aventures sur le terrain des barbouzes ;
Alors allons-y, puisque tu sais parler et écrire tu dois pouvoir
aussi savoir lire, alors, lis bien !
Mon père a été arrêté en 40 par les
Chemises Noires, interné à la prison de Bastia, il a réussi à
s’évader évitant ainsi le peloton d’exécution. Son évasion est
écrite dans les livres d’Histoire de la résistance Corse.
Tu parles de fascisme alors on
continue. Il y a un an, des croix gammées on été bombées dans le
village, non seulement je ne t’ai pas entendu mais je ne t’ai pas vu
les enlever. Mon fils aîné et son ami par contre, ne supportant plus
de les voir ont commencé en plein jour par enlever celle qui était
bombée place de l’église.
Les étoiles jaunes comme tu dis si
bien dans ce cas n’ont pas été déposées sur les cinquante personnes
de cette liste de radiation mais sur tout le village !
Là tu ne dis rien, et pour cause…
Te souviens tu toi, l’anti fasciste,
quand un jour je suis rentré dans la chambre de ton fils à Bastia ?
Mon étonnement et mon écœurement étaient à leur comble, car sur le
mur il y avait un portrait géant de celui que tu appelles Jean
Marie, et à côté il y avait un drapeau Nazi avec une croix gammée.
Ah oui c’est vrai, tu m’as dit « qu’est ce que tu veux… il y
croit ».
Tu parles de Nationalisme et tu me
traites de repenti, mais qui es tu toi pour te permettre de me juger
et de me salir ? Je n’ai de leçon, ni d’honnêteté ni de
nationalisme, à recevoir de qui que ce soit.
Tu sembles oublier la lettre que je
t’ai fait parvenir quant j’étais recherché, mes propos étaient durs,
en te disant entre autres que je trouvais dégueulasse de chercher à
faire des affaires sur le dos des Machjaghjoli. Mais toujours
animé par mon excès de générosité, je ne t’en ai plus tenu rigueur à
ma sortie de prison.
Des Nationalistes
d’Albertacce, parlons en :
Pendant toute cette période noire où
je mettais ma vie et ma liberté au bout de mes idées, je ne t’ai
jamais vu me soutenir. Je vais devoir trahir un secret, mais il y a
prescription.
Voulant voir ma famille au village,
j’ai du aller dormir, étant recherché, chez un anti nationaliste qui
m’a accepté sans hésitation. Cet homme que tu considères comme une
barbouze a pris des risques, il pouvait perdre sa place et aller en
prison.
Tu emploies des
mots, toi le diplômé, sans connaître leur portées réelles.
Les barbouzes, je connais et je
n’oublie rien, car si l’affaire Lorenzoni avait abouti (Bastellica
Fesh), j’aurais fait parti de ceux qui devaient être enlevés et
torturés pour me faire donner les noms des membres du FLNC.
Aujourd’hui les méthodes ont changé
et les nationalistes n’ont plus qu’en face d’eux que les forces de
répression.
Je comprends que toi, le défenseur
de la nouvelle culture corse où les films pornos sur nos sites,
hauts lieux de notre passé, et autres nouveaux usages ne te
dérangent en rien. Oui je comprends que tu puisses être mal à l’aise
par rapport à ma seule réaction publique pour dénoncer ce minable
dérapage. C’est vrai que peut être, je n’ai rien compris, peut être
qu’avec ce nouveau peuple que tu défends, les us et coutumes doivent
changer.
C’est vrai qu’aujourd’hui, d’après
ce que j’entends, être Corse c’est une Philosophie et non un droit
légitime. C’est vrai que notre peuple qui est loin de
« disparaître » peut se permettre d’absorber la notion de
communauté de destin. Cette notion est la plus grosse
escroquerie intellectuelle que les nationalistes aient pondue ces
dernières années et sans se rendre compte qu’il n’y a pas plus
Anti-Corse que cette notion de communauté de destin puisqu’elle
enlève le droit à un corse de revendiquer sa légitimité suivant des
critères d’origine.
Tu m’accuses d’être
parti aux élections avec des gens de droite que tu insultes, saches
que si tu devais recevoir chez toi tous les nationalistes de Corse
qui, pour les Municipales se sont alliés à des gens de droite, le
terrain même de ta propriété serait trop petit pour les accueillir.
D’autant plus que c’est faux puisque sur ma liste, devait se trouver
aussi des gens de gauche. Si toi tu ne le savais pas, le Maire lui,
le savait et c’est bien pour cette raison qu’il tremblait à l’idée
de ma candidature.
Que cache donc notre petite Mairie ?
Pour que le Maire, sujet aux crises de nerfs, aille jusqu’à me
laisser accuser à tort pour que la Mairie ne change pas de mains.
Au mois de septembre, ton grand ami,
le Maire d’Albertacce me dit : « Jean Charles me fait chier, il me
pose trop de problèmes, je vais m’en débarrasser de tout façon tu me
rapportes plus toi que lui. »
Nous n’avons pas vraiment la même
conception de la fidélité ; mielleux par devant, assassin dans le
dos… Bravo !
Toujours ton ami, le
Maire, me présentait avant même que je ne sois candidat, aux uns
comme un « poseur de bombes », aux autres quelques
Nationalistes qui comptaient le voter comme le traitre qui s’alliait
avec les barbouzes de droite.
Deux visages, deux discours. Avec
les uns on veut bien être le candidat antinationaliste et avec les
nationalistes on joue les petites filles effarouchées pour obtenir
leur voix.
Mais toi alors, Jean Charles
Antolini, qu’es tu dans cette histoire ? Le bon ou le mauvais poseur
de bombes ?
Je considère qu’à
travers tes propos tu fais parti de ceux qui cautionnent
l’assassinat de mon frère. Alors lis bien, ou plutôt, lisez bien.
J’ai toujours su prendre mes
responsabilités, je ne suis pas homme à reculer, ayez enfin le
courage de prendre les vôtres.
Mais je vous mets en garde, de ne
pas réveiller en mois les vieux démons, j’ai fait preuve jusqu’à ce
jour de beaucoup de patience et de calme.
Avà
basta !
Jean
Paul Albertini
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE
Vos
réactions sur cet article ici :http://forucorsu.unita-naziunale.org/portal.php |