Nous avons fait le listing de tous les cas où des enseignants ont profitté de leurs positions pour faire voter la CSC, et nous avons demandé que la présidence de l’Université fasse passer un mot chez les enseignants pour leur rappeler leur devoir de réserve en ce qui concerne les élections étudiantes.

En effet, ces méthodes dignes du clientélisme et du clanisme qui guangrène la Corse depuis des années et des années ne sont pas acceptable à l’Université de Corse. Ce sont des pratiques que nous dénonçons et que nous combattons en dehors de l’Université et nous n’accepterons plus ces pratiques à l’Université.

Nous avons proposé qu’il y ait une date limite d’inscription (pour éviter l’inscription de 350 étudiants le jour avant les élections comme pour le 6) mais aussi qu’il n’y ait plus de procurations le jour des élections (qu’elles soient faites avant). Nous avons pris contact avec la cellule juridique de l’Université qui nous a signifié que l’on ne pouvait pas interdire les procurations le jour des élections.

Le second point abordé a été le plan des cours en ligne. Nous lui avons réaffirmé la nécessité de mettre les TD sur l’ENT pour que les étudiants puissent mieux travailler, et en plus, ça permettrait à l’Université de faire des économies. Cela permettrait également que l’ENT soit bien fourni et connu de tous les étudiants qui devraient en faire un de leurs outils de travail.

Le troisième point concerne les problèmes à l’UFR de Droit.

En effet, les Masters Droit des Collectivités Publiques et le Master Droit Notarial voient leurs effectifs plongés, du fait du départ de nombreux étudiants sur le continent à cause du manque de spécialité, et parce que ces spécialités ne correspondent pas aux besoins du tissu économique corse.

De plus, le seul logiciel en Droit Notarial qui est utilisé est Word alors qu’il faudrait un véritable logiciel pour apprendre à faire des études.

En effet, après le Master les diplomés ne savent pas se servir de ce genre de logiciel et sont obligés de se former sur le terrain après 5 ans d’étude. En plus, les étudiants ne peuvent pas partir se former en stage car les cours ne s’interrompent jamais au cours de l’année, et ensuite ils sont pénalisés si ils ont faits un stage parce qu’ils auront manqué des cours. Et pour finir, les stages doivent obligatoirement se dérouler sur 3 semaines d’affilée. Tout est donc fait pour décourager les étudiants de faire des stages, ce qui les pénalise énormément.

Nous avons donc demandé au Vice Président de régler ce problème.

Le quatrième point abordé est l’intégration de l’IUFM.

Le Vice Président nous a signifié que l’Université a fait plusieurs demandes de rapports administratifs, financiers… pour connaitre le nombre de personnels, les comptes et pouvoir ainsi intégrer l’IUFM à l’Université comme le prévoit la loi, mais à ce jour, aucun élément n’est parvenu à l’Université.

Le rapport de l’AERES reçu récemment indique que l’IUFM est le dernier bastion républicain et que ce sont des problèmes politiques qui empêchent atuellement l’intégration de l’IUFM à l’Université. 

Ceci démontre une nouvelle fois la Pulitichella des républicains en Corse, qui font tout pour retarder l’intégartion de l’IUFM à l’Université seulement parce que le Président Aiello est nationnaliste. C’est une nouvelle preuve que si les nationalistes sont capables de travailler avec tout le monde pour le bien être collectif, les clans en Corse en sont encore loin.

Le dernier point concernait les élections des UFR et celle du Vice Président Etudiant.

Le Vice Président de l’Université nous a demandé de prendre contact avec la cellule juridique de l’Université qui serait plus à même de répondre à nos questions.

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