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 Le
14 janvier 2008 :
(Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
plusieurs militants de la section extrême sud de CORSICA NAZIONI
INDIPENDENTI ont distribué un tract pour dénoncer la colonisation de
peuplement - et donc la non reconnaissance juridique du Peuple
corse, seule communauté de droit sur cette terre - à travers les cas
précis des colons Pigois et Launay. Une nouvelle fois - au moment ou
quelques uns s'évertuent à nous donner des leçons de
représentativité démocratique - cet exemple met en relief le
problème de la présence française à Porti vecchju et au - delà en
Corse, avec les conséquences qu'elle implique notamment sur le
gonflement des listes électorales, et la minorisation de la
communauté corse sur son propre territoire. Cette substitution de
population constitue implicitement un génocide par substitution, au
moment ou l'ONU adopte les principes universels des peuples
autochtones. La France une démocratie ? et dire qu'elle prétend
encore nous donner des leçons jusqu'au sein d'une collectivité
décrédibilisée par une classe politique incapable d'initiatives
majeures, salvatrices et morales. A FRANCISATA BASTA
voici l'intégralité du tract distribué
par CNI à Purti Vechju
NI PIGOIS NI LAUNEY
Il y a
quelques semaines, un dénommé LAUNAY menaçait de se suicider si il
était exproprié de Murateddu.
Pour être exproprié il faudrait que
cette terre lui appartienne. Il n'en n'est rien, ni sur le plan
juridique français ni surtout pour l'ensemble de la communauté
Corse.
En effet, il y a plusieurs dizaines
d'années, cette terre à été volée par le colon PIGOIS. Dans les
années 1990, ce dernier a été condamné à rendre une grande partie
des terrains aux familles originelles de Murateddu et de ses
environs. Par la suite, le colon PIGOIS a essayé de vendre ce qui
lui restait des terres à LAUNAY (un allogène), car il se faisait un
point d'honneur à ne pas vendre à des corses…
On vous dira ici qu’il n’y a pas de
racisme anti – corse…
Cette vente a été cassée par un
recours de la SAFER, qui, non avertie, n'avait pu faire jouer son
droit de préemption.
Aujourd'hui le colon PIGOIS prétend
récupérer des terres qui ne sont pas siennes. Nous savons que des
projets existent visant à détourner ces terrains à vocation
agricole. On entend parler de complexes de remises en forme,
d’hôtel…
Nous le disons clairement : ces
terres doivent permettre l'installation de jeunes agriculteurs du
village. La pression spéculative dans la commune est telle qu'ils
ont de plus en plus de mal à faire valoir leurs droits en la
matière.
I CORSI UN SO PIU IND’E IDDI !!!
SENZA RICUNNISCENZA GHJURIDICA DI U POPULU COMU SOLA CUMMUNITÀ DI
DRITTU, L’AGHJENTI DI QUI PERDINI A SO IDENTITÀ , I SO USI, A SO
TARRA, I SO VALORI UMANI DI SEMPRI.
UN CI LACAREMU MICCA FÀ !!! ISSA
TARRA HÈ A NOSCIA E FIRMARÀ NOSCIA !!!
PIGOIS, LAUNAY FORA
A TARRA CORSA
PÀ I CORSI
CORSICA
NAZIONI INDIPENDENTI
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE
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