Jean Christophe Angelini, 32 ans, avait été interpellé la semaine dernière à Paris. Secrétaire général du Parti de la nation corse et conseiller municipal de Porto Vecchio (Corse-du-Sud). Dirigeant nationaliste "modéré", il est opposé à la violence clandestine et favorable à un dialogue avec l'État.

Les faits qui lui sont reprochés portent sur la confection et la remise d'un faux passeport au fondateur en fuite de la SMS, Antoine Nivaggioni. Ces faits sont dépourvus de tout lien avec ses activités politiques.

Plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées samedi devant la mairie de Porto Vecchio pour manifester leur solidarité à M. Angelini.