La Lutte de Libération Nationale, c'est l'occupation constante de tous les terrains qui concernent la Lutte Institutionnelle, la lutte de masse et la lutte armée.
  Accueil La Lutte en Vidéos Archives de la LLN La Lutte en Audio

La Lutte en photos

Contactez Unità Naziunale    
 


Les archives de la LLN en ligne sur corsicainfurmazione.org

Offrez un produit
Generazione76




Empêcher le clic droit
Empêcher la sêlection du texte

 

Procès Fabrice Bacci et Antoine Pes : 13 et 10 ans de réclusion : LE SCANDALE

Le 4 Mars 2008 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  La semaine dernière le Comité Anti Répression a procédé à un tractage en Corse (Bastia, Corti, Aiacciu...) pour dénoncer le verdict inique dans le procès Bacci-Pes.

Voici l'intégralité du tract

Une instruction basée sur des témoignages incohérents et contradictoires de la police.

Une procédure policière illégale, basée sur des méthodes à l'époque interdites par la loi (balise dans les véhicules).

Un procès mené entièrement à charge par la Présidente de la cour spéciale de Paris.

Une Présidente qui refuse d'entendre un témoin pouvant être favorable à la défense.

Une Présidente qui par contre fait comparaître à la barre, au dernier moment, une personne se trouvant dans l'assistance, en espérant la faire revenir sur ses déclarations en garde-à-vue, favorables à l'un des accusés.

Une Présidente qui refuse aux avocats de la défense les photocopies de pièces à verser au dossier, les obligeant à s'absenter pour trouver un photocopieur, et continuant les débats sans eux.

Dans son scandaleux réquisitoire (15 ans requis) l'avocat général, ne pouvant se prévaloir ni de preuves, ni d'aveux, incapable d'établir une quelconque culpabilité, a le culot de déclarer officiellement : "puisqu'ils avaient une balise sous leur voiture, c'est qu'ils sont coupables !".

Loin de s'en tenir là, l'avocat général a allègrement invité les magistrats à bafouer la loi. En effet, en droit français, une peine doit être appliquée en tenant compte de l'environnement social et professionnel des accusés. Or, d'après l'avocat général, derrière chaque corse d'apparence respectable peu se cacher "un dangereux terroriste". Et c'est peut-être sur cet inacceptable procédé que Fabrice et Antoine ont été condamnés.

Aujourd'hui, encore une fois, deux jeunes militants nationalistes ont été lynchés par la justice française.

Est-ce le fait que les attentats dont on les accuse aient visé des représentants des forces de l'ordre qui a motivé l'incroyable dureté de cette condamnation dont la lourdeur met en cause de façon intolérable plusieurs principes de droit et de démocratie : juridiction d'exception, détention préventive abusive, présomption d'innocence bafouée, manipulation policière, indépendance de la justice, délit d'opinion politique, racisme anti-corse, droits de la défense entravés et bien d'autres encore…

Nous n'acceptons pas que ces patriotes soient les nouvelles victimes d'une politique de mise au pas de notre peuple.

Nous n'acceptons pas que leurs enfants soient pendant de longues années encore privés de leur père.

Nous n'acceptons pas que les mères et les femmes de ces hommes subissent les conséquences de l'exil carcéral.

Nous sommes, pour notre part, aux côtés de l'ensemble des victimes de ces injustices et tout particulièrement, ce soir, auprès des proches de Fabrice et Antoine qui malgré l'insupportable injustice qui les frappe ont démontré qu'ils savaient rester des hommes dignes et fiers de leurs idéaux.

Libertà pà Fabriziu è Antò                        Libertà pà u populu corsu

Source photo : carcorsica.com, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  carcorsica.com, Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE

Vos réactions sur cet article ici :http://forucorsu.unita-naziunale.org/portal.php

 

 
 

Aidez les prisonniers politiques
Cliquez ici->

<-Cliquez ici

Sustenite i patriotti incarcerati

 

Comment publier cet article sur vos forums, sites, blogs...

Comment publier votre communiqué, votre article, vos photos...

Merci de lire ici