Le
27 mars 2008 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
Ce matin, jeudi 27 mars, une délégation du CAR
composée de Stella Castela, Annie Piccinini, Thierry Sarocchi et
Ghjuvan Filippu Antolini, a été reçue à la préfecture de Bastia par
le préfet de Haute-Corse qui avait pris soin d’inviter à cette
réunion le procureur général de Bastia.
Les
représentants du Comité Anti Répression ont demandé à être reçu au
ministère de la Justice ou à l’Elysée pour discuter du rapprochement
des prisonniers politiques, et ont transmis au préfet les questions
qu’ils posent publiquement depuis quelques semaines au président de
la République française : « Quand et comment comptez-vous rapprocher
les prisonniers politiques condamnés et ainsi tenir vos
promesses ? » et deuxième question : « Que comptez-vous faire pour
les prisonniers politiques en détention préventive ? ».
Au cours de cet
échange, les représentants du CAR ont expliqué au préfet et au
procureur général pourquoi on ne peut pas considérer qu’il y a
actuellement un véritable rapprochement de prisonniers politiques en
cours. Les rapprochements qui ont été opérés ces derniers mois sont
avant tout des rapprochements « médiatiques » qui servent d’alibi et
ne concernent que les prisonniers politiques proches de la
libération et qui pour la plupart devraient être depuis longtemps en
liberté conditionnelle si on leur appliqué les lois communes.
Les
représentants du CAR ont proposé plusieurs idées pour trouver la
place nécessaire dans les prisons corses pour faire revenir
l’ensemble des prisonniers politiques.
A l’issue de la
réunion, le préfet s’est engagé à recontacter le CAR pour lui faire
part des réponses que sa hiérarchie apportera aux demandes
présentées ce jour.
A la sortie de
la préfecture, les représentants du CAR ont pris note de l’ouverture
de ce dialogue et attendent désormais des réponses claires en ce qui
concerne les plus longues peines. Pour Ghjuvan Filippu Antolini « l’Etat
français devoir répondre clairement, soit il accepte de rapprocher
de leur famille nos prisonniers politiques qui sont condamnés à de
longues peines, soit il dit clairement qu’il refuse et il
officialise ainsi la vengeance d’Etat à l’encontre de nos
prisonniers les plus durement condamnés. Nous adapterons nos actions
en fonction des réponses qui seront portées. »
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l'interview du porte parole du CAR sur Alta Frequenza (cliquez sur
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Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
CAR, Unità Naziunale
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