Les grandes orientations dont le communiqué
fait état n’ont ni été validées par le PSI,
ni même été soumises au débat interne.
L’engagement de certains militants
d’organisations de l’Unione et le soutien
effectif de ces organisations relève de leur
seule responsabilité en fonction de leur
sensibilité politique et options
d’engagement que chaque composante du
mouvement national est libre de choisir.
Quant à nous il nous est impossible de
soutenir une équipe dont les positions ultra
libérales nous paraissent évidentes.
En conséquence le PSI ne soutiendra aucune
liste aux élections à la CCI d’Aiacciu.
Nous pensons que nul ne peut considérer le
mouvement national comme une force d’appoint
au profit d’un groupe politique ou
d’individus qui entendent préserver ou
conquérir un espace de pouvoir dans le
système politique français.
De par sa diversité politique et
structurelle, l’implication de l’Unione dans
les institutions françaises ne peut être que
l’engagement clair et global du mouvement
national dans la stratégie définie par le
pacte national dont toutes les composantes
sont signataires. Cette implication ne
saurait en aucun cas participer de la prise
de pouvoir et constituer la solution au
problème national corse. Elle doit rester un
enjeu tactique pour peser dans le débat et
contribuer, avec l’action populaire, à
l’amorce d’une solution négociée. Pour se
faire Unione Naziunale ne doit pas demeurer
une simple coalition d’organisations mais
prendre une nouvelle dimension avec la mise
en place de la Cunsulta Naziunale. Elle
seule pourra permettre la définition d’un
électorat légitime, tant pour élire
démocratiquement notre représentation
politique nationale que pour imposer à la
France une citoyenneté corse et ses
corollaires en matière d’emploi,
d’investissements et de foncier, dans le
cadre d’une première étape vers la
souveraineté nationale.