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POINT PRESSE DU C A R

13 06 05

En organisant aujourd’hui ce point  presse, nous tenons  à clarifier notre position sur certains sujets d’actualité.

 

  • SUR LE RAPPROCHEMENT DE JOSEPH PERALDI A BORGU :

Evidemment nous ne pouvons que prendre acte de ce rapprochement et nous en féliciter, particulièrement pour sa famille et ses amis. Joseph est un cas symptomatique de la véracité d’une revendication, et du  bien fondé  de son application. Car Joseph, contrairement aux autres – et peu nombreuses personnes – rapprochées à Borgu n’était pas encore en condition de pouvoir bénéficier d’une conditionnelle (à l’inverse des patriotes récemment libérés comme Antolini et Albertini).

Ce rapprochement reste néanmoins à situer :

-         Il peut être la conséquence d’une conjoncture politique française, le gouvernement en place remanié étant mis à mal par les derniers résultats électoraux sur le traité européen, cherche ici à temporiser sur une situation sur laquelle il maintiendra pour autant le cap répressif.

-         Il peut être un geste de signification politique auquel cas il appartient au gouvernement en place d’afficher clairement ses intentions.

 

Pour notre part, nous réaffirmons la nécessité d’un traitement global de la question du rapprochement et la nécessité de mettre en place un véritable plan de résolution visant, après un déterminisme de tous les points antagonistes qui existent entre la Corse et la France, et la participation sans tabou ni exclusion de tous les acteurs de ces antagonismes, la mise en place d’une paix durable et la concrétisation de nouveaux rapports entre la Corse et la France.

 

Le sujet des prisonniers politiques est inextricablement lié à l’approche par le gouvernement français du fait identitaire corse.

 

  • SUR LES RECENTS PROPOS DE M. GANDOLFI – SCHEIT.

Nous tenons a revenir sur ces propos car ils projettent  une vision clairement policière et judiciaire pour une situation, là où d’autres comme nous et à notre niveau, appellent à un véritable dialogue et à l’apaisement.

Ces propos – réitérés – confirment, non pas la pensée d’un seul élu, mais le manifeste état d’esprit qui anime cette dite majorité en Corse et en France, un état d’esprit ultra – réactionnaire dont l’une des matérialisation fut l’abrogation de la loi dite « Perben II ».

M. GANDOLFI – SCHEIT n’a fait que redire – tout haut – ce que messieurs DE ROCCA – SERRA et SANTINI ont été défendre, le temps d’une réception, auprès du président de la république française. A l’inverse, ils resteront plus que discret sur le sujet du rapprochement, ayant démontré leur incapacité volontaire à prendre, à bras le corps, ce problème posé.

En se comportant de la sorte, tous ces élus tournent résolument le dos aux prospectives de paix et s’affirment comme des supplétifs de cette logique policière et judiciaire qui depuis des années sévit en Corse pour annihiler cette aspiration à la différence.

 

  • SUR NOTRE SOUTIEN AUX PRISONNIERS POLITIQUES.

Nous y revenons pour rendre publique, à dater d’aujourd’hui, des modifications de notre association quant au soutien à amener dorénavant aux personnes victimes de la répression politique. Conformément à une motion votée unanimement lors de la récente Assemblée Générale constitutionnelle de CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE, toute personne collaborant nominativement et/ou politiquement avec l’appareil répressif ne sera plus prise en charge.

On ne peut décemment combattre un système d’oppression et se rabaisser à ses instruments policiers et judiciaires. C’est une question de déontologie et de principe moral.

Cette nouvelle adoption prend effet à dater d’aujourd’hui. Elle n’a aucun effet rétroactif sur l’actuelle liste de soutien de notre association.

 

  • SUR LA LETTRE DE ALANU FERRANDI.

Nous ne pouvons que prendre acte de sa décision en déplorant selon ses propos que des éléments « politiques et personnels aient pris le pas sur l’essentiel ». Si un certain nombre de pistes peuvent être dégagées pour l’ensemble du mouvement national de son analyse, nous ne partageons pas pour autant sa réflexion – démentie par les faits – sur le rapprochement.

Une telle attitude n’est pas nouvelle dans l’histoire récente des prisonniers politiques, déjà jalonnée de démissions et repositionnements.

De notre coté, nous continuons collectivement notre combat pour arracher les conditions outre d’un rapprochement global, la libération de tous nos frères emprisonnés et la mise en place d’un plan de résolution du problème politique corse.

 

Nous rappelons dans ce sens que nous organisons une manifestation le 14 juillet à Bastia, nous y convions toutes les forces patriotiques et progressistes à y participer.