7 / 02 / 06
UNIONI NAZIUNALI Extrême – Sud
La répression
policière et judiciaire est l’aveu de la faiblesse, sinon de la
lâcheté d’un gouvernement à ne pas mesurer politiquement – et à ne
pas prendre en compte – une aspiration d’une communauté à recouvrer
ses droits, notamment celui de décider librement de son avenir.
Les récentes
descentes survenues dans l’extrême – sud, région particulièrement
soumise à une spéculation immobilière et une dépossession
collective exacerbées en corrélation avec des élus dont le clanisme
se mélange avec un affairisme rampant, mettent en évidence une
répression orientée visant à affaiblir sinon neutraliser celles et
ceux qui pour la Corse expliquent, proposent et défendent qu’un
autre avenir est possible, basé sur l’émancipation identitaire et la
maîtrise réfléchie de nos potentialités sociales et économiques.
Le mouvement
patriotique est – et demeure – la cible privilégiée de Paris.
L’actuel
gouvernement ne conçoit la Corse que sous le prisme déformant de la
dépendance à son égard, agitant pour cela ses caciques de
circonstances qui, de la collectivité territoriale aux préfectures,
donnent une bien piètre image de cette Corse poussée dans l’impasse.
Sourd aux
appels au dialogue, aveugle face à une situation qui empire, le
gouvernement de M. Chirac s’empêtre chaque jour un peu plus dans une
furie répressive dont l’histoire récente de notre île nous enseigne
pourtant les limites et les conséquences dramatiques.
En ces moments
d’immobilisme et de réaction droitière, nous affirmons clairement
notre soutien envers toutes celles et ceux qui aujourd’hui comme
hier souffrent pour leur engagement politique, de la répression.
UNIONI
NAZIUNALI |