La Lutte de Libération Nationale, c'est l'occupation constante de tous les terrains qui concernent la Lutte Institutionnelle, la lutte de masse et la lutte armée.
  Accueil La Lutte en Vidéos Archives de la LLN La Lutte en Audio

La Lutte en photos

Contactez Unità Naziunale    
 


Les archives de la LLN en ligne sur corsicainfurmazione.org

Offrez un produit
Generazione76




Empêcher le clic droit
Empêcher la sêlection du texte

 

 VOCE POPULARE

« CUNVINCE PER VINCE ! »

Conférence de presse du 09 avril 2005 e .c

  Université de Corte : « Exclusion et Pensée unique ! »

  

Exclusion à l’Université

 Nous tenons à préciser que Michelacurina Bartolini est l’unique et seule victime d’un contentieux entre la plaignante et l’ex. doyenne de l’U.F.R. qui nous renvoie à une opposition politique entre les équipes depuis 1981.

 L’évènement

 Le 02 février 2005 une commission « Ad Hoc » décidait d’exclure de l’université de Corse Michelacurina BARTOLINI, membre fondateur de VOCE POPULARE.

En faisant ce choix, c’est l’idée du Riaquistu culturale auquel on veut mettre un terme. Fondement de notre démarche, mais aussi de l’enseignement de notre militante, la culture corse semble déranger à l’université qui lui préfère les études linguistiques et leur académisme.

A la demande de l’intéressée, qui tenait à faire taire les rumeurs dans l’intérêt de la faculté, nous avons choisi de surseoir notre intervention jusqu’aujourd’hui. L’attitude de la soi-disant « communauté universitaire » nous conduit à briser le silence.

 

            Rappel des faits

 

-19 janvier 2000 : La commission « Ad Hoc » composée de la doyenne de l’U.F.R Lettres, de la présidente du CAPES de Corse, du président de la commission de spécialistes 73ième section et du directeur de la formation continue propose à l’unanimité la nomination sur un poste de PRCE de Mme BARTOLINI, 1ère  sur la liste des prétendants.

 

-2 mai 2000 : Le ministère de l’éducation nationale prononce l’affectation, à compter du 1er septembre 2000 de Mme BARTOLINI à l’université de corte.

 

-15 décembre 2000 : Une candidate qui pense avoir été lésée par cette commission va ester au T.A.

 

-19 décembre 2002 : Le T.A de Bastia annule l’arrêté de nomination des deux candidats retenus par cette commission. Le P.V de délibération nous informe de la raison de cette annulation : La présidente de la commission, doyenne de l’UFR Lettres, « avait des liens particuliers avec Mme BARTOLINI ».

La raison invoquée apparaît grotesque quand on sait que la nature de ce lien tenait au fait que la présidente était aussi sa directrice de thèse ; ce qui ne surprendra personne dans une petite faculté où le nombre de personnes habilitées à diriger des thèses est forcément limité !

En condamnant cette commission, et non Mme BARTOLINI, comme l’indiquait le président de la faculté dans sa lettre de réponse( Corse-Matin du 20/03/05), le TA de Bastia désavouait une commission d’experts et laisser entendre que l’admission à la faculté tenait plus des relations que des compétences.

 

-Année 2003 :  Touchée dans son honneur par un tel désaveu, la direction de l’université laisse la procédure ministérielle suivre son cours et les enseignants retrouvent leur statut de titulaire par arrêté ministériel avec l’assurance des responsables universitaires que l’affaire est close.

 

 

VOCE POPULARE s’interroge : POURQUOI LA DIRECTION DE L’UNIVERSITE A-T-ELLE DEMANDE AU MINISTERE D’APPLIQUER LA DECISION DU TA ? Y-AURAIT IL DES RAISONS OCCULTES A CELA ?

Ce qui nous conduit à la fameuse commission du 2 février 2005 qui entérine la décision de ne pas reconduire notre militante sur son poste.

 

 

            LES RAISONS

 

L’obscurité qui règne sur cette commission dont le procès verbal n’a toujours pas été rendu publique et le désaveux de celle-ci, cinq semaines plus tard  par le président de la faculté, nous conduit aujourd’hui à dévoiler les raisons de cette exclusion.

Le profil politique de Mme BARTOLINI pose un réel problème dans l’UFR de lettre en général et, à la 73ième section LCC en particulier. En ne cessant de dénoncer la normalisation de cette UFR Mme BARTOLINI             est devenu « l’infâme » !

 

Ce qui lui est reproché :

- D’avoir demandé un état des lieux collectifs de la langue corse qui n’appartient pas seulement au FLLASH mais au peuple corse ;

-D’avoir dénoncé le « verrouillage » de ce département par la mise en réseau d’une poignée de personnes que l’on retrouve systématiquement à tous les postes : IUFM, CAPES, Composition de la maquette, Intitulés des études corses, recrutement des intervenants et des enseignants.

-D’avoir combattu une pensée unique qui ferme toute alternative aux étudiants.

-D’avoir affirmer l’échec patent de la filière études corses, l’absence de sciences humaines à la faculté de Corte…

 

Cette exclusion s’inscrit donc à nos yeux dans une normalisation des études qui n’ont plus de « corses » que le nom. Elle n’est pas sans précédent, puisque lors des journées de la nation corse, organisées en 2002, où Michelacurina BARTOLINI était déléguée auprès de la faculté de Corte, les étudiants avaient reçu l’ordre de ne pas participer au débat, tandis que l’amphithéâtre pourtant réservé 3 mois auparavant était occupé. Comble de cette politique de fermeture, le matériel fut saccagé et, mesure de rétorsion sûrement, Mme BARTOLINI découvrait régulièrement ses salles de cours occupées.

 

Le message était clair : « U RIAQUISTU, c’est dépassé ! »

 

 

VOCE POPULARE EXIGE DONC LA REINTEGRATION PROFESSIONNELLE ET MORALE DE MICHELACURINA  BARTOLINI ET SURTOUT DES EXCUSES PUBLIQUES DE LA PART DE LA COMMUNAUTE UNIVERSITAIRE.

 

 

 

Pensée unique

 

A travers  ce qu’il est convenu dorénavant d’appeler l’affaire BARTOLINI, nous entendons posez le problème du statut de la culture corse à l’UFR de Lettres ; de la place de la langue corse dans la formation universitaire et du rôle que joue l’université dans la possibilité d’habiter, de bâtir et de penser librement en Corse(Politique de l’université).

 

Que l’on nous comprenne bien, il ne s’agit pas de se faire plaisir ou de chercher « à se placer »en critiquant cette université, pour la mise en place de laquelle nous avons milité, mais d’apporter un débat serein sur la finalité de cette institution lorsque les principaux responsables s’en tiennent à des considérations techniques sur les moyens (cf. La mise hors normes de l’université)

Si la science a progressée en rectifiant des erreurs et non en énonçant des vérités, il appartient aux personnes en charge de cette institution de rectifier les erreurs du passé.

 

 Trois affirmations, Trois erreurs

 

-La langue corse occuperait une position privilégiée à Corte : FAUX

 

L’enseignement du corse n’a jamais été dispensé à toutes les filières, les effectifs en licence font pitiés et les nominations ne sont pas le fait des compétences attestées si on prend la peine de consulter les  publications de recherches. 

 

            -La culture corse aurait un statut à l’ U.F.R de lettres : FAUX

 

A ce jour aucun département de sciences humaines n’existe à Corte et les disciplines afférentes ne produisent qu’un savoir parcellaire en marge des programmes universitaires. Existe-t-il une histoire, une sociologie, une anthropologie, une économie, une archéologie, une psychologie ou une esthétique de la Corse ? Non !

 

            -La politique de l’université aurait pour objectif de développer la libre-pensée et de transmettre les savoirs indispensables à pouvoir habiter, bâtir et créer en Corse : On peut légitimement se le demander !

Une université doit être pour VOCE POPULARE un lieu où se forge la libre pensée et non l’esprit des laquais ! L’exigence de liberté doit présider à la politique d’une faculté.

Le silence de la communauté universitaire (Etudiants, Professeurs, Administrateurs) autour des grands problèmes que rencontre la société corse, comme des injustices qui sévissent dans son enceinte à de quoi surprendre. Le cas BARTOLINI à l’université n’est que le reflet d’une attitude plus générale de fermeture à l’égard de l’avenir de la société corse, dans un individualisme carriériste.

 

Une université doit être pour VOCE POPULARE un lieu de transmission des savoirs et de la mémoire  et non une boite à diplômes pour de futurs exilés. La culture corse qui devrait être l’assise et la médiation nécessaire, grâce au département de Lettres, entre le développement des nouvelles technologies, les sciences de l’environnement et l’espace juridique est absente de la faculté : Corti n’est pas une université corse mais une université française en corse !

 

Si les universités françaises ont fait le deuil de ces deux exigences, nous ne pouvons accepter, nous autres corses que soit sacrifié sur l’autel des intérêts particuliers cet outil de la Nation corse et de la libre pensée ! 

 

VOCE POPULARE organisera samedi 23 avril 2005, un tractage sur tout le territoire pour sensibiliser notre peuple à l’exclusion, dont notre militante est un symbole.