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La Lutte de Libération
Nationale, c'est l'occupation constante de tous les terrains qui
concernent la Lutte Institutionnelle, la lutte de masse et la
lutte armée.
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ASSOCIU CORSU DI A SALUTE
Communiqué, prière d'insérer:
Le docteur Jean- Louis Bordonado directeur du SAMU 2B vient d'être mis à pied. Cette information révélée dans la presse du 04/06/05 nous interpelle vivement. Motif officiel: "des évacuations sanitaires tardives". Rappelons pour information que Jean Louis Bordonado arrive au CHU de Bastia en 1998. Le SAMU se remet alors péniblement d'une procédure judiciaire: pas de chef de service, carence d'urgentistes, matériel réduit, pas de coordination, etc... Depuis sept ans, et sans relâche, Bordonado s'attelle à restructurer ce service: - Mise en place de la formation de médecins urgentistes -Organisation d'un tour de garde -Optimisation des vecteurs de transport (hélicoptère) - Optimisation de la coordination médicale avec le service départemental d'incendie et de secours. Des améliorations considérables quant à la prise en charge des urgences pré-hospitalières en découlent, alors que le nombre des interventions ne cesse d'augmenter. A tel point que sont cités partout en exemple les résultats obtenus sur les sujets victimes d'infarctus.
L'Associu Corsu di a Salute a dressé un état des lieux de la santé en Corse: population actuelle vieille et vieillissante; moins de médecins; zones rurales difficiles d'accès et sinistrées sans médecin, sans infirmière; rupture actuelle de la permanence des soins, notamment pour les gardes de nuit et du week-end. Plus que jamais un SAMU efficient doit pallier ces carences. En janvier 2005 la directrice de l'hôpital supprime un poste d'urgentiste; aujourd'hui elle réclame le départ du chef de service. Comment peut-on s'acharner du haut d'un poste de responsabilité, sur une personnalité qualifiée, totalement dévouée et faisant l'unanimité de tous ceux qui ont eu la chance de travailler dans son équipe? On est en droit aujourd'hui de se poser des questions sur le fonctionnement de certaines instances. Va-t-on enterrer encore un pan de notre société civile en condamnant un service d'un intérêt primordial pour la population?
Une fois de plus, les directives des ministères français, relayées servilement par des conseils d'administration aux ordres, sont incompatibles avec l'évaluation des besoins réels de la Corse, et ce, dans un domaine vital pour tous, non négociable, celui de la santé publique.
Nous appelons donc tous nos adhérents à participer au rassemblement prévu le lundi 13 juin devant l'hôpital de Bastia à partir de 17h30.
Pour l'A.C.S., Docteur GERONIMI Jean Valère Docteur BAGNANINCHI Auguste Docteur SIMONI Eric
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