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Lettre ouverte

Paris, le 23 octobre 2003

Nous, signataires du présent communiqué et représentants les différentes associations corses se regroupant autour de la Fédération des Associations Corses de Paris et de l’Ile de France (F.A.C.), suite à une réunion exceptionnelle, nous avons décidé d’interpeller par une lettre ouverte les représentants des pouvoirs publics suivants

Monsieur le Président de la République,

Monsieur le Premier Ministre,

Monsieur le Ministre de l’Intérieur,

Monsieur le Ministre de la Justice.

Nous nous réservons le droit de saisir l’Assemblée Nationale sur les comportements corsophobes que nous vous exposons ci-après :

Rappel des faits

Dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 octobre 2003, un attentat était commis contre l’agence du Trésor Public du 11ème arrondissement de Paris. Cet attentat a été depuis revendiqué par une organisation clandestine corse nommée FLNC-Union des Combattants.

Le mercredi 15 octobre 2003 aux alentours de 12h30, une trentaine de policiers des forces d’intervention de la S.A.T. (Section Anti-Terroriste) et de la B.R.B. (Brigade de Répression du Banditisme) intervenaient les armes à la main dans un établissement associatif corse du 12ème arrondissement de Paris : l’Espace Cyrnea, 38 allée Vivaldi.

Immédiatement les policiers se ruèrent sur un homme de 67 ans, Charles V. et le jetèrent à terre en lui passant les menottes dans le dos. Le président des Amis de Cyrnea, Monsieur Pierre Jean A., qui gère ce lieu de rencontre des corses et amis de la Corse demanda ce qu’il se passait et se retrouva à son tour menotté.

Un colloque de chefs d’entreprise internationaux avait lieu à ce moment là dans le cadre d’une exposition sur les faïences et les nombreuses personnes qui s’apprêtaient à déjeuner assistèrent médusés à cette intrusion. Elles furent sommées de quitter les lieux sans ménagement ni explication.

Monsieur Pierre Jean A., son épouse Danièle ainsi que Monsieur Charles V. assistèrent à une perquisition totale de l’établissement avant d’être placés en garde en vue au quai des orfèvres.

Dans la soirée, alors que Madame A. était relâchée aux alentours de 19 heures, Monsieur Pierre Jean A. était emmené à son domicile pour une fouille de sa maison et de tout l’environnement immédiat, à savoir son jardin et les terrains voisin sous les yeux non moins médusés de son petit fils et de sa fille.

Après deux jours et demi de garde à vue, soit le vendredi 17 octobre à 20h00, les deux " suspects " étaient libérés sans qu’aucune charge ne puisse être retenue à leur encontre. En terme d’excuses, il leur fut notifié " que la bataille était perdue mais pas la guerre ". Ce qui ne manque pas de nous interpeller sur la signification que l’on doit accorder à ces procédés et tout particulièrement nous inquiéter sur d’éventuelles manipulations à venir, d’autant que des prélèvements ADN ont été pratiqués sur ces personnes.

Nous appelons donc la communauté corse à souscrire à notre démarche ainsi que toutes les personnes ou associations de France à observer avec la plus grande vigilance la réponse qui sera apportée à la demande d’explication que nous adressons ce jour aux responsables du pays des Droits de l’Homme et du Citoyen.