Sezzioni suttanaccia
Face à l’échec de la méthode «
Sarkozy » et à l’incapacité des élus dits traditionnels de concevoir le
moindre projet pour la Corse, l’état français a choisi de privilégier la
politique de la répression pour répondre à la question nationale corse. Ce
choix vise, a plus ou moins long terme, a dissuader l’ ensemble du peuple
corse de prendre ses affaires en mains : Dans l’immédiat il se propose de
neutraliser les militants les plus engagés dans la recherche de l’union du
mouvement national.
La récente interpellation d’un militant de la section extrême – sud, membre
élu de la Ghjunta d’INDIPINDENZA est significative de la volonté de l’état
français d’user de l’intimidation et de l’arbitraire pour détourner le
mouvement national de son objectif immédiat, la construction d’une alternative
politique pour la Corse.
Il est clair que ce projet qui peut contribuer a ouvrir les voies de
l’apaisement dérange tous ceux qui trouvent intérêt à voir perdurer le statu –
quo, signe de blocage politique. A commencer par l’état, qui à travers une
justice politique à ses ordres peut continuer à exercer son autoritarisme
exacerbé et à sa suite, des élus locaux confortés dans leurs privilèges et
dans leur irresponsabilité endémique. L’alliance objective entre ce
gouvernement et les politiciens corses est clairement apparue à tous, lors de
la session extraordinaire de l’assemblée, souhaitée par paris, pour légitimer
une escalade répressive qui tend désormais à instaurer le délit d’opinion,
comme en témoignent les dernières arrestations et la mission policière
d’établir un fichier génétique des nationalistes corse.
Désormais une seule question se pose : a quand l’étoile jaune pour les
militants du mouvement national et pour tous les corses acquis à leur cause ?
Parce – que s’il est vrai que l’état français a hérité dans ce domaine d’un
certain savoir – faire, les nationalistes eux, ont hérité d’un esprit de
résistance qui n’a rien à lui envier.
INDIPENDENZA extrême – Sud