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http://www.manca-naziunale.org/info.htm
Répression
& Manifestation du 30 avril
Depuis l’échec de la
consultation de juillet 2003 en vue d’un énième toilettage
institutionnel le gouvernement a changé de méthodes. Loin des discours
lénifiants destinés à anesthésier toutes les formes de contestation, le
voilà désormais revenu aux chimères de la politique du « tout
répressif ». Cet usage, à des fins strictement partisanes, de
l’institution judiciaire n’a dans les faits, jamais vraiment cessé. Il
s’est agi tout au plus d’un ralentissement des procédures, qui
intéressent, des syndicalistes (étudiants, salariés, agriculteurs), des
acteurs associatifs, et des militants se réclamant de la cause du peuple
Corse. Ces faits avérés mènent à un constat : « la nature de l’Etat
et de ses institutions n’a en rien été modifiée ». Personne ne
devrait donc s’étonner de la réalité cruelle des politiques poursuivies.
Jadis un ministre de l’intérieur comptant parmi les plus enclins à la
répression s’était essayé à des manœuvres apparemment
éloignées de la politique dite du bâton. La Corse en général et le
mouvement nationaliste en particulier en ont payé le prix fort.
D’autres se sont engagés depuis lors dans des contorsions
dont le but reste toutefois identique. La solution politique envisagée
par les gouvernants de l’heure tient à insérer durablement la Corse dans
un schéma libéral sur la base d’une mono activité :
le tout tourisme. Et il est en cela relayé et soutenu
par les partis qui organisent l’actuelle majorité à l’assemblée de
Corse.
Pour notre part l’opposition ferme et publique à ce gouvernement
n’a jamais souffert de la moindre inflexion aussi sommes nous en droit
de demander à ceux qui ont installé au pouvoir ce gouvernement et ses
alliés locaux de bien vouloir assumer toutes leurs
responsabilités. Il n’est donc pas opportun d’évoquer ici et là
une unité stratégique du mouvement national. En effet cela supposerait
que l’on fonde dans une unique démarche, des partisans d’une
souveraineté partagée, des autonomistes et des militants du droit à
l’autodétermination. La confusion qui en résulterait ne
masquerait pas non plus les approches différentes existantes en termes
de projet de société.
Le rapprochement de tous les emprisonnés Corses doit
par contre faire l’objet d’un consensus débordant
largement le seul champ d’influence des nationalistes et ce dans
l’intérêt des familles et d’une vision positive des droits de l’homme.
Sur ce point, notre soutien est acquis sans la moindre
hésitation. En ce qui concerne la recherche d’une solution
politique nous constatons que la manifestation à venir implique
le soutien de fait à une seule vision des choses ; ce
qui ne peut occasionner notre adhésion aux mots d’ordre proposés.
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