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GHJUVENTÙ INDIPENDENTISTA
Corti, le 19/03/2005 Sans esprit polémique aucun et afin de mettre fin au débat nous tenons à réagir suite au communiqué du collectif « Rêves d’Envie(s) » paru la semaine dernière. Communiqué dans lequel nous avons été indirectement mis en cause car notre syndicat s’est positionné contre cette manifestation. Nous affirmons les raisons pour lesquelles nous nous sommes opposés à la tenue de ce festival. L’année dernière, ce collectif avait organisé un festival dont le thème majeur était la protection de l’environnement, sujet qui nous tient particulièrement à cœur. En ce sens, lors de la présentation du projet en commission, nous y avions apporté notre soutien… Mais dans les faits, lors de la tenue du festival, ce que les responsables ont reconnus comme des « petits débordements », ont été, pour nous, des actes d’une extrême gravité, entre autre : Ø Une importante diffusion et consommation de stupéfiants sur le campus universitaire et surtout lors des soirées dites « d’échanges culturels » ; Ø La mise en place d’un chapiteau, non homologué, sans l’autorisation de la commission de sécurité alors que ce chapiteau a accueilli plusieurs centaines d’enfants… ; Ø La réalisation dans l’enceinte de l’université d’une fresque calomnieuse pour la condition des femmes (apologie des tournantes) et sur la promotion de substances illicites ; Ø La transformation des locaux de l’université en véritable squat, entraînant d’importants problèmes de sécurité (réchauds à gaz, produits inflammables à proximité, non respect des règles d’hygiènes et de sécurités les plus élémentaires…) ;
Tout cela a donné une image dégradée de notre Université. Pour toutes ces raisons, nous nous sommes opposés à ce qu’une nouvelle édition de ce festival puisse se tenir cette année. Nous refusons la normalisation de notre société à partir d’un modèle français de perte d’identité avec une jeunesse désoeuvrée sans aucun repère culturel, ni avenir. Toutefois, le principe du festival sur l’environnement et l’écologie, étant à nos yeux quelque chose de positif, nous avons alors proposé que celui-ci se borne aux conférences sur ces sujets et aux actions de sensibilisations auprès des enfants. Evitant ainsi tous risques de « débordements » en renonçant aux « soirées culturelles ». Mais il faut croire que pour certains organisateurs l’unique intérêt du festival était limité aux soirées.
Si le développement culturel de la Corse passe immanquablement par des échanges, cela ne signifie pas échanger n’importe quoi. Nous n’acceptons pas la médiocrité et la débauche du festival « Sonnii d’Invidia » dont la dénomination même suffit à lui retirer le qualificatif de culturel. |