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UPC-Scelta Nova : vers " U Partitu naziunale "

L'assemblée générale de fusion entre les deux mouvements aura lieu le 23 janvier à Corte, première étape dans la création d'un parti d'alternance regroupant toutes les forces de " ceux qui ont choisi la voie démocratique pour construire l'avenir de la nation corse "

    Le 23 janvier, de 10 heures à 18 heures, dans l'amphi de droit de l'université de Corse, l'UPC et Scelta Nova vont concrétiser par leur fusion une période de rapprochement qui a commencé il y a six mois, lors d'un séminaire tenu à Propriano le 12 juin 1999.
Depuis, les responsables et les militants des deux mouvements ont travaillé ensemble et mené des actions communes : relance du principe d'une université d'été et mise en oeuvre de celui-ci par un colloque en juillet sur l'arrêté Miot ; actions diverses menées à Propriano, à Lucciana, en Alta Rocca... Que ce soit pour combattre " la discrimination anti-corse " dans l'administration, pour défendre la CCM, pour sauvegarder le détroit de Bonifacio, pour se trouver aux côtés des étudiants comme des transporteurs routiers, l'UPC/Scelta Nova " a soutenu toutes les luttes du peuple corse ".

    Le débat actuel sur les éventuelles avancées institutionnelles n'a pas pris de court ceux qui sont " autonomistes depuis toujours ". Des journées d'été de Régions et peuples solidaires de Toulouse au Parlement européen, des Ghjurnate d'Arriti - avec la venue du Prix Nobel irlandais John Hume - à l'assemblée générale de l'Alliance libre européenne, UPC/Scelta Nova a poursuivi une démarche d'approfondissement politique et de contacts à tous les niveaux.

    Au sein de la nébuleuse nationaliste, " UPC/Scelta Nova a privilégié à la fois le dialogue et la clarification ". Dans le cadre du comité nationaliste du Fiumorbu, les deux organisations jumelées ont apporté leur pierre à la réconciliation et à l'apaisement, sans dévier d'une affirmation fondamentale : " Le choix d'abandonner la violence clandestine dans le combat pour l'émancipation du peuple corse doit être un choix stratégique, dicté par les conditions historiques de la Corse dans l'Europe du XXIe siècle, et non un simple choix tactique, une " trêve " décidée pour des raisons conjoncturelles, sans garanties pour l'avenir ".

La fusion entre l'UPC et Scelta Nova est une étape décisive dans la construction du Partitu Naziunale Corsu, regroupant les forces du nationalisme dit démocratique. En ce sens, un dialogue en constante progression a été instauré avec U Rinnovu naziunale et Leva Dimucrazia e Liberta, et " les militants de chaque structure seront appelés à se prononcer prochainement sur de nouvelles évolutions ".

UPC/Scelta Nova se félicite des suites de la rencontre de Matignon, comme de la trêve des attentats décidée par plusieurs organisations clandestines. Cela dit, la période de dialogue ne pourra trouver sa concrétisation que si sont levés certains préalables institutionnels, notamment celui qui concerne la reconnaissance du peuple corse.

Dans ce que John Hume appelait un " processus guérisseur ", qui responsabilise et dynamise des groupes humains se mirant jusque-là dans leur propre marasme, les forces vivres de la Corse se doivent de définir " un ensemble cohérent de propositions et d'initiatives ". C'est à cela qu'appelle UPC/Scelta Nova.