L'ETA annonce un cessez le
feu (voir la vidéo en cliquant sur l'image)
Voici les
principales réactions à l'annonce du cessez-le-feu de
l'organisation séparatiste basque.
José Luis Rodriguez Zapatero, chef du gouvernement espagnol :
"Comme tout processus de paix, ce sera un processus long et
difficile". "Nous avons devant nous un processus de travail".
"Nous sommes face à une question d'Etat". "Nous agirons avec
prudence pour mettre un point final à cette tragédie
historique". (Madrid, déclaration devant le Parlement espagnol
du mercredi 22 mars) "Désormais l'espoir unit" les Espagnols.
"J'ai affirmé devant cette Chambre que l'effroi face à l'horreur
nous unissait, j'espère maintenant que l'espoir nous unisse".
"Ce sera un processus long et difficile. Difficile et long. Je
crois que nous sommes tous appelés à participer à ce processus,
tous obligés par lui", "le désir du gouvernement est de compter
sur toutes les forces politiques". (Madrid, réponse à une
question au Congrès des députés espagnols du mercredi 22 mars)
Maria Teresa Fernandez de la Vega, numéro deux de
l'exécutif : Le gouvernement "souhaite" que l'annonce du
cessez-le-feu de l'ETA "soit le début de la fin" de la
violence."C'est une bonne nouvelle pour tous les
Espagnols".(Madrid, déclaration devant le Parlement espagnol du
mercredi 22 mars)
Mariano Rajoy, dirigeant du PP : Le cessez-le-feu est une
simple "pause". (Madrid, déclaration devant le Parlement
espagnol du mercredi 22 mars)
José Manuel Ayesa, président de la
Confédération des entrepreneurs de Navarre : Le
cessez-le-feu est "positif". (Madrid, déclaration à la presse du
mercredi 22 mars)
Le Cercle des entrepreneurs basques : La
trêve doit "s'étendre également à l'arrêt des menaces et des
tentatives d'extorsion et de chantage contre les entrepreneurs",
" incompatibles avec un nouveau scénario de paix et de progrès".
(Madrid, communiqué du mercredi 22 mars)
La Confédération patronale basque (Confebask)
: ne souhaite faire "aucun commentaire".
Juan Alberto Belloch, maire de Saragosse et
ancien ministre socialiste de la Justice et de l'Intérieur :
"Des milliers d'entrepreneurs vont pouvoir se reposer de la
pression et du chantage des terroristes". (Madrid, déclaration à
la presse du mercredi 22 mars)
Les Chambres de commerce basques : Le
communiqué de l'ETA suscite un "grand espoir de lancer un
processus menant à la paix". (Madrid, communiqué du mercredi 22
mars)
Jean-Guy Talamoni,
dirigeant de la coalition Unione naziunale et élu de l'Assemblée
de Corse : "Nous nous réjouissons de l'évolution positive
de la situation au pays basque". "L'annonce de l'ETA est la
conséquence directe de la nouvelle politique de Madrid, beaucoup
plus ouverte. Cette évolution montre que le dialogue et la
négociation peuvent permettre de sortir de l'ornière et que les
voies de la répression sont vouées à l'échec". (Marseille,
déclaration à la presse du mercredi 22 mars)
Gerry Adams, chef du Sinn Fein :
"L'annonce de l'ETA offre à toutes les parties du conflit une
occasion historique. C'est une percée majeure". "L'annonce
d'aujourd'hui donne un élan considérable au processus de
règlement du conflit. Il incombe maintenant à toutes les parties
de saisir cette occasion et de faire tout ce qui est en leur
pouvoir pour que ce processus politique devienne réalité".
(Londres, conférence de presse du mercredi 22 mars)
Josep Borrell, président du parlement européen
: Le communiqué de l'ETA est ""très positif et plein
d'espoir". Cette annonce "est une bonne nouvelle pour les
Espagnols, pour les Européens et pour tous les démocrates",
l'heure est à "la sérénité et à la prudence". (Strasbourg,
communiqué du mercredi 22 mars) |