Le
2 février 2007 : Les deux compagnies maritimes hier alliées puis
devenues concurrentes, CMN et SNCM, ont conclu un nouvel accord
industriel et vont présenter une proposition commune à l’appel
d’offres pour la desserte maritime de la Corse 2007-2012 .
Ce rebondissement était espéré par les syndicats STC et CGT marins
des deux compagnies, inquiets à juste titre de l’avenir de leurs
emplois et de tous ceux découlant depuis plusieurs années du secteur
du transport maritime dans l’île, l’éventualité d’un renversement
d’alliance pour un rapprochement CMN-Corsica Ferries ne les
rassurant guère.
Si l’on comprend que cette situation nouvelle peut présenter un
soulagement pour certains dont les salariés, cela ne résout pas pour
autant le problème des transports maritimes de l’île.
Le seul point positif serait une plus grande facilité pour nos élus,
s’ils se décidaient enfin, à prendre leurs responsabilités, pour
rendre la CTC majoritaire au sein de la nouvelle SNCM en la rendant
acquéreur de 51% des actions de cette structure dans un premier
temps puis du « nouveau GIE de fait » CMN-SNCM.
La CTC
pourrait redonner à la Corse la maîtrise de ses transports et
reprendre possession des navires qu’elle a payé et que les nouveaux
actionnaires de la SNCM, bien en cour au gouvernement, ont quasiment
« acquis pour le franc symbolique », et cela sans que nos chers élus
émettent la moindre protestation.
Une telle stratégie de prise de pouvoir au sein de ce GIE de fait
ouvrirait les portes d’une mise en place ultérieure d’une compagnie
maritime corse dont les priorités seraient les intérêts de la Corse
et des corses.
Pour Fronte
Populare,
Pierre
Poggioli
et Jean-noël
Paoli
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