Le
2 mai 2007 : Près de 5 après leur arrestation, 17 militants présumés
du Flnc dit des anonymes, sont jugés à partir de ce matin et
jusqu’au 31 Mai, par la cour d’assises spéciale de Paris …Ce groupe
clandestin, apparu entre 2000 et 2002, a revendiqué plus d’une
vingtaine d’actions, notamment la destruction partielle à deux
reprises de la caserne en construction des Crs à Furiani au sud de
Bastia.
La défense, qui sera représentée par plus d’une
dizaines d’avocats, a dénoncé une nouvelle fois le temps
anormalement long entre l’arrestation des militants en 2002 et leur
procès près de 5 ans après les faits…
Dix sept membres présumés du
groupe clandestin corse le "FLNC des Anonymes" ont été renvoyés fin
septembre 2006 devant la cour d'assises de Paris où ils devront
répondre de 21 attentats commis dans l'île en 2001 et 2002.
Le 29 septembre 2006, la chambre de
l'instruction de la cour d'appel de Paris a confirmé le renvoi
ordonné par le juge d'instruction antiterroriste Jean-François
Ricard.
La plupart de ces militants nationalistes
ont été arrêtés fin 2002 et début 2003. Le procès ne devrait pas se
tenir avant le troisième trimestre 2007 devant la cour d'assises
spécialement composée de magistrats pour les dossiers terroristes.
eur groupe clandestin est apparu sur la
scène de la "lutte de libération nationale" le 20 octobre 2001 avec
la revendication de l'attentat perpétré le 6 juillet 2001 contre la
caserne de CRS en construction de Furiani (Haute-Corse).
Ensuite, il a revendiqué une série
d'attentats, notamment contre la caserne de gendarmes à Borgo le 23
juillet 2002, une tentative contre la brigade de gendarmerie de
Calvi, dans la nuit du 22 eu 23 décembre, et les autres attentats,
deux jours plus tôt, contre deux villas à Vescovato.
La caserne CRS de Furiani, déjà visée le 6
juillet, avait été entièrement détruite le 18 juillet 2001 par
l'explosion de cinq charges, mais il n'y avait pas eu de victimes.
Tous les accusés sont mis en examen pour le
délit d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise
terroriste", mais la plupart aussi pour "destruction d'un bien
appartenant à autrui par substance explosive, fabrication et
détention de substances explosives en bande organisée", un crime qui
leur a valu le renvoi aux assises.
Franquin Alain,
Vergelati Jean Marie, Mariani Dumè sont en liberté sous contrôle
judiciaire.
Antoine Marchini, Stéphane Leca, Bernard Frédéric,
Jean-Christophe Casula, Jean-Marie Vergelatti et Christian Felicelli.
Nicolas Gianini, Ours-Jean Filippi, Ulysse-Antoine Calendini,
Cédric Campana, Christophe Andreu, Pierre-Jean Albertini,
François-Xavier Acquaviva, Dominique Renucci, Alain Franquin,
Dominique Mariani et Antoine-Philippe Pieri.
Le
FLNC des Anonymes en quelques dates et informations. (source
StoriaCorsa.unita-naziunale.org, AFP, Reuters)
Le 6 juillet 2001 : Attentat contre une caserne de CRS en
construction à Furiani
Le 23 juillet 2001 :Attentat contre une caserne de gendarmerie
mobile à Borgo, en plein jour et qui a fait 14 blessés
Le 12 octobre 2001 : Attentat contre une trésorerie générale en
construction à Borgo
Le 21 octobre 2001 : une tentative d'attentat à l'explosif à
Vescovato contre la maison d'un inspecteur des impôts.
Le 21 octobre 2001 : Revendication de 4 attentats par le FLNC
des anonymes. Dans le texte de revendication du 21 octobre
2001, les clandestins accusaient le Gouvernement Jospin de " jouer
la montre dans l'attente des élections " et affirmaient leur
intention d'occuper " le terrain militaire jusqu'à ce qu'une vraie
solution politique soit mise en place, qui mènerait le peuple corse
vers la souveraineté ". (source AFP)
Le 3 novembre 2001, une tentative d'attentat à l'explosif contre la
caserne de gendarmerie mobile " Sainte Catalina " de Calvi.
Le 6 novembre 2001 : Attentat contre la caserne de gendarmerie
mobile de Borgo par mitraillage, déjà la cible d'une action
terroriste le 23 juillet 2001.
le 15 novembre 2001 : Le FLNC des anonymes revendique deux actions
perpétrées contre des gendarmeries par un communiqué authentifié
envoyé à la radio RMC
le 23 décembre 2001: Une tentative d'attentat à l'explosif
découverte par les gendarmes contre la caserne Tamariccia de Calvi,
avec une charge importante mais de conception artisanale et ayant
fait long feu.
Le 3 février 2002 : Attentat contre 2 villas en construction à
Ventiseri dans la plaine orientale, et appartenant à des officiers
de gendarmerie dont l'un exerçant en France.
Le 8 février 2002 Attentat contre une villa à Lumio où 2 charges ont
explosé à 45 minutes d'intervalle exposant gravement les gendarmes
venant faire leur constat
Le 12 février 2002 : Attentat contre la vedette des douanes dans le
vieux port de Bastia.
Le 24 février 2002 : Attentat contre un cabinet de kinésithérapeute
et contre une villa en construction à Porto-Vecchio
Le 20 février 2002 : Attentat contre la villa " du roi des Belges "
ayant appartenu quelques années à la famille royale de Belgique, sur
la plage de Palombaggia également à Porto-Vecchio.
Le samedi 30 mars 2002, le groupe clandestin des " anonymes " a
convoqué sa première conférence de presse devant 2 journalistes dont
un insulaire, dans une clairière du maquis de la région de Corte. Le
groupe des " anonymes " a, par contre, indiqué ce jour là qu'il
était pour rien dans la tentative d'attentat contre le député maire
de Bastia E. Zuccarelli, mais qu'il " félicitait " les auteurs.
le 5 avril 2002 en pleine campagne du premier tour des élections
présidentielles avec les attentats suivants : Une charge explosive
d'environ 300 grammes a été lancée aux environ de 21 heures
par-dessus le mur de la caserne Bacchiochi, abritant le commandement
du groupement de la Gendarmerie Nationale de Corse du Sud,
endommageant des bureaux, des appartements et des véhicules dans la
cour
Le 6 avril 2002, par la destruction de plusieurs bungalows du Club
Méditerranée " Santa Ambroggio " de Lumio en Balagne, avec une
charge estimée à 3 kg d'un mélange de nitrate - fuel, de dynamique
et d'une bouteille de gaz
Le 15 juillet 2002 : une tentative d'attentat à l'explosif contre
la Trésorerie principale d'Ajaccio, qui a été neutralisée par les
artificiers de la Police Nationale.
le jeudi 18 juillet 2002 : A 13 heures, un attentat a lieu contre
la caserne de CRS en construction de Furiani dans l'agglomération de
Bastia. Ce chantier avait déjà fait l'objet à peu près à la même
heure d'une action le 6 juillet 2001 en pleine période du "
processus de Matignon
Le FLNC des " anonymes " a revendiqué l'attentat dès le 25 juillet
2002, par un communiqué authentifié à France 3 Corse, et à l'AFP.
Dans la nuit du mardi 6 août 2002 à Ajaccio : un attentat à
l'explosif dont la charge a été évaluée à 25 kg de nitrate - fuel, a
visé les locaux de l'INSEE provocant de nombreux dégâts aux
alentours dans les habitations.
Le mardi 13 août 2002 : le groupe des clandestins sans nom et sans
sigle annonçait dans un communiqué authentifié parvenu à France 3
Corse, qu'il prenait dorénavant le nom de " FLNC des anonymes ".
Dans leur communiqué, les clandestins du " FLNC des anonymes "
expliquaient que leur seul objectif politico-militaire était de "
combattre le colonialisme français et ses dérives, comme étant le
même que leurs autres frères de la lutte armée ". Il entendait
également par son nom de baptême " montrer le réel but de sa
création et apporter indirectement son soutien à la démarche de
l'union des combattants du FLNC qu'il saluait ".
le 29 août 2002 : Tentative d'attentat au tribunal d'instance de
Corte.
le lundi 9 décembre. La DNAT et
le SRPJ d’Ajaccio arrêtent sept personnes. Parmi elles, le chef
opérationnel présumé, Antoine Marchini, quarante et un an, employé
dans une société de distribution de magazines à Lucciana.
Sept personnes avaient été interpellées en
Haute-Corse lundi. L'une d'elle, Dumè Renucci, a été relâchée, son
état de santé ayant été jugé incompatible avec la garde à vue.
Outre Antoine
Marchini, les autres mis en examen, en décembre 2002, sont
Jean-Marie Vergelatti, 59 ans, Jean-Christophe Casula, 27 ans,
Christian Felicelli, 34 ans, Bernard Frédéric, 22 ans et Stéphane
Leca, 30 ans.
Un huitième suspect est interpellé dans le nord de
l’île le jour même de l’arrivée de Nicolas Sarkozy à Bastia, le
samedi 14 décembre, alors qu’il venait se présenter à la gendarmerie
de Cervione pour satisfaire à un contrôle judiciaire auquel il était
soumis dans une autre affaire.
Avril 2003 : Six membres présumés du "FLNC dit des anonymes",
interpellés lundi en Corse, ont été mis en examen jeudi à Paris pour
leur participation présumée à plusieurs attentats contre des
édifices publics ces derniers mois en Corse. Cinq ont été écroués,
a-t-on appris de sources judiciaires. Quatre d’entre eux, Cédric
Campana, Christophe Andreu, Pierre-Jean Albertini et François-Xavier
Acquaviva ont été mis en examen pour "destructions et dégradations
par substance explosive de biens appartenant à autrui commis en
bande organisée". Une qualification criminelle qui relève de la cour
d’assises. Deux autres personnes, Alain Franquin et Antoine-Philippe
Pieri ainsi que Christophe Andreu et François-Xavier Acquaviva ont
été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec
une entreprise terroriste" dans autre procédure, cette fois-ci
correctionnelle.
Le 27 Juillet 2003 :
L’organisation clandestine indépendantiste dite "FLNC des anonymes"
a annoncé dimanche son intention de reprendre la lutte armée et de
rejoindre le FLNC-Union des combattants. "Nous allons reprendre la
lutte armée et la radicaliser. Et comme l’union fait la force, nous
rejoignons la structure de l’union des combattants et appelons nos
frères de lutte du FLNC à nous rejoindre afin de faire un front uni
face à l’Etat colonial français", écrit l’organisation clandestine
dans un communiqué authentifié parvenu à une radio locale corse.
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
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