Le
6 juin 2007 : (Corse - Répression) Les semaines se suivent et se
ressemblent pour les militants corses de la cause nationale.
En effet selon le site U
Rinnovu.com des interpellations ont eu lieu lundi matin et mardi
matin en plaine orientale dans les environs d'Aleria et sur Bastia.
Lundi matin, des
interpellations ont eu lieu dans la région d'Aleria dans le cadre
d'une enquête sur une action clandestine contre une gendarmerie.
Un militant, sa femme et
son fils de 20 ans ont donc été interpellé mardi par un dispositif
disproportionné de policiers cagoulés et en armes.
Trois personnes ont été
interpellé mardi matin à la résidence Super Bastia, située sur les
hauteurs de la ville. Ils ont été placé en garde à vue dans les
locaux du commissariat de Bastia, dans le cadre d'une enquête
préliminaire du parquet de Paris. Une perquisition a également été
menée par les policiers au domicile des interpellés. A
l'intersection de la route départementale, plusieurs camions de CRS
étaient venus en renfort pour assister la police. Un rassemblement
de soutien a eu lieu devant le commissariat de Bastia dans la
soirée. Plusieurs militants de diverses tendances étaient présents.
Toujours selon le site
rinnovu.com, ces interpellations, orchestrées depuis Paris avec
l'appui du RAID et des CRS, sont la conséquence direct de la
présence de ce militant le jour de l'interpellation de Paul Félix
Benedetti et de l'empêchement par les personnes présentes ce jour là
de son transfèrement.
Des incidents ont éclaté
dans la soirée. Un gardé à vue interrogé entravé sur son lit
d'hôpital
Alors que devant le
commissariat se rassemblait la famille, les amis et les militants du
mouvement national, un responsable de la sécurité affirmait qu'aucun
problème de santé n'était constaté pour les gardés à vue qui selon
lui se trouvaient tous à l'intérieur du commissariat.
Affirmation démentie dans la
soirée par les militants nationalistes qui se sont rendus à
l'hôpital pour constater que le militant qui avait fait un grave
malaise était entravé a son lit, perfusé et interrogé par la police.
Plusieurs dizaines de personne
ont donc pris d'assaut la chambre cellulaire de l'hôpital et l'ont
occupé pendant plus de deux heures. Contrairement aux dispositions
légales, le militant gardés à vue était interrogé sans avoir vu de
médecin.
Bien évidement cette
occupation de la chambre a mobilisé plus d'une centaine de policiers
autours du périmètre. Avec l'arrivée des médias locaux et de la
famille la situation a commencée à trouver une issue.
Les militants présents lors
des négociations ont imposé la visite d'un médecin et la possibilité
que le militant en garde à vue puisse voir sa famille et au final
l'interruption de l'interrogatoire dans la chambre d'hôpital.
Source photo :
internet, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Rinnovu, témoignage mail, Unità Naziunale
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