Paris,
le 06 octobre 2006 : Le soutien
inconditionnel des nationalistes corses aux prisonniers politiques
basques n'est plus a démontré. Encore une fois, un prisonnier
politique basque est victime de la répression inique de l'Etat
Espagnol. Nous vous invitons à lire cet article et à soutenir avec
vos moyens, notre frère de lutte Iñaki.
Le militant historique de
l'ETAT, Iñaki de Juana Chaos a commencé, le 7 août, une grève
de la faim illimitée pour exiger le respect de son droit à la
liberté.
Voici le texte de l'appel à rassemblement :
RASSEMBLEMENT A PARIS POUR LA LIBERATION IMMEDIATE
D'IÑAKI DE JUANA CHAOS EN GREVE DE LA FAIM DEPUIS LE 07 AOÛT,
SOLIDARITE AVEC IÑAKI DE JUANA, PRISONNIER POLITIQUE BASQUE EN GREVE
DE LA FAIM DEPUIS LE 07 AOUT
RASSEMBLEMENT DEVANT
L'AMBASSADE D'ESPAGNE
22, AVENUE MARCEAU
75008 PARIS
Métro : Alma Marceau (ligne 9).
LE JEUDI 12 OCTOBRE 2006, A 18
HEURES
Le Comité de solidarité avec le peuple basque, demande la libération
immédiate et sans condition du prisonnier politique basque Iñaki de
Juana Chaos, ainsi que de tous ceux et celles qui qui sont dans son
cas et ont aussi accompli leur peine complète ou sont gravement
malades.
Iñaki le prisonnier de Donostia (Saint Sébastien), a débuté le 7
août, une grève de la faim illimitée pour exiger le respect de son
droit à la liberté. En effet Iñaki de Juana aurait dû sortir de
prison le 28 octobre 2004, après avoir accompli sa peine complète de
18 ans de prison pour appartenance à ETA.
Mais depuis il est maintenu en détention préventive pour un présumé
délit d’appartenance à organisation armée et pour menaces
terroristes, sous prétexte d’avoir écrit deux articles d'opinion
dans le journal basque Gara. Il est à ce jour passible d’une peine
de 96 années de prison. Le contenu de ces articles ne justifie en
aucune façon sa mise en détention provisoire. Les articles en
question ("El escudo" et "Gallizo") sont consultables sur le site :
http://cspb.unblog.fr/
De cette façon, les autorité espagnoles prétendent que les
prisonniers accomplissent une condamnation à perpétuité virtuelle,
et pour cela elles prennent diverses décisions illégales pour les
punir à vie.
De même qu’Iñaki (19 ans de détention) devrait être libre (depuis
2004 ou depuis 2000 après les 3/4 de la peine), d’autres prisonniers
politiques basques ayant accompli la totalité de leur peine ou étant
gravement malades sont toujours incarcérés illégalement.
Il s’agit des prisonnier(e)s :
- Unai Parot (25 ans de détention),
- Txerra Martinez Garcia (15 ans de détention libérable depuis 2004)
- Antxon Lopez Ruiz (19 ans de détention libérable depuis 2002)
- Patxi Gomez Lopez (18 ans de détention libérable depuis 2002)
- Josu Bollada Alvarez (19 ans de détention libérable depuis 2002)
- Joseba Artola Ibarretxe ( 20 ans de détention libérable depuis
2001)
- Txomin Troitiño Arranz (19 ans de détention libérable depuis 2000)
- Iñaki Gaztañaga Bidaurreta (18 ans de détention libérable depuis
2001)
- Peio Etxeberria Lete (17 ans de détention libérable depuis 2006)
- Koldo Hermosa Urra (17 ans de détention libérable depuis 2006)
- Kandido Zubicarai Badiola (17 ans de détention libérable depuis
2004)
- Filipe Bidart (détenu depuis 19 ans dans l'Etat français qui doit
décider de sa libération conditionnelle le 17 octobre prochain) et
gravement malades :
- Jon Agirre Agiriano (25 ans de détention libérable depuis 1996)
- Bautista Barandalla Iriarte
- Joxe Ramon Foruria Zubialde
- Marilo Gorostiaga Retuerto
- Juan Jose Rego Vidal.
Alors, qu’un processus de paix et normalisation politique a démarré
depuis la déclaration de cessez-le-feu permanent par ETA depuis plus
de six mois, laissant espérer une volonté d’avancer dans la
direction d’une paix juste et durable dans le respect de tous les
droits civils et politiques, une attitude cruelle de vengeance telle
quelle est menée par la monarchie et le gouvernement espagnol du
PSOE, continuant la devise d’Aznar : "Qu’ils pourrissent en prison"
est inacceptable et représente une véritable provocation, ainsi
qu’une menace pour le processus lui même et l'espoir de tout un
Peuple.
Nous ne pouvons rester silencieux !
Le Comité de Solidarité avec Le
Peuple Basque à Paris, exige au PSOE et à l’UMP qu’ils terminent un
fois pour toutes avec l’application de telles mesures d’exception,
et qu’ils transitent le chemin de l’amnistie, en commençant par
rapatrier avec la reconnaissance de leur droits et de leur statut
politique, les prisonniers (environ 700) et réfugiés au Pays Basque.
Liberté immédiate d’IÑAKI DE JUANA
CHAOS !
Par ailleurs, nous lançons un appel à tous les groupes et personnes
solidaires afin qu’ils manifestent leur indignation auprès des
consulats et ambassades espagnoles au sujet de la situation de ce
prisonnier basque.
Nous remercions la C.N.T (section internationale) pour son soutien.
Ambassade d'Espagne à Paris
Ambassadeur/D. Francisco Villa
22, Avenue Marceau
75381 Paris Cédex 08.
Fax: 01 47 23 59 55
E-mail: ambespfr@mail.mae.es
Nous leur demandons également d’écrire massivement aux adresses
suivantes qui sont celles des responsables directs de la situation
dont souffre Iñaki de Juana Chaos.
SAUVONS LA VIE D'IÑAKI!
Jose Luis Rodriguez Zapatero
Presidente del Gobierno Español
Palacio de la Moncloa,
Avda. Puerta de Hierro, s/n.
28071 Madrid
España
jlrzapatero@presidencia.gob.es
Fax: 0034 913900217
Carlos Divar Blanco
Presidente Audiencia Nacional
C/ Garca Gutirrez, 1
28004 Madrid
España
Fax: 0034 913973381
Mercedes Gallizo Llamas
Directora General de Instituciones Penitenciarias
C/ Alcal, 38-40
28014. Madrid
España
Fax: 91 335 40 52
Nous vous invitons à un
rassemblement, jeudi 12 octobre à 18 heures, devant l’Ambassade
d’Espagne, 22, avenue Marceau. 75008 Paris. Métro : Alma Marceau
(ligne 9).
CSPB
21 ter, rue Voltaire, 75011 PARIS
comite_basque@yahoo.fr
http://cspb.unblog.fr/
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
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