Le
6 février 2007 : L’année dernière, notre organisation n’avait
accepté de se joindre à la mobilisation contre le CPE que sous
certaines conditions. En effet, nous affirmions à l’époque, que si
d’un côté le CPE remettait en cause des acquis sociaux et que nous
ne pouvions pas l’accepter, d’un autre côté ce mot d’ordre ne
concernait que très peu notre jeunesse et notre peuple, alors que
dans un même temps nous ne faisions aucune place à des
revendications sociales essentielles pour notre avenir.
Pour
nous il est impossible d’aborder des revendications sociales
capitales pour la Corse et les Corses sans une analyse du contexte
politique et économique particulier auquel nous sommes
quotidiennement confrontés. Pourquoi les jeunes corses ne
peuvent-ils se loger correctement ? Pourquoi tant de jeunes corses
sont-ils obligés de s’exiler pour travailler ? Pourquoi les jeunes
capésiens doivent-ils partir de longues années sur le continent
avant de pouvoir être en poste en Corse ? Où passe l’argent de la
continuité territoriale qui est sensé ramener tous les prix au
niveau du continent ?… la liste de ces questions essentielles
pourrait être encore longue, très longue. La responsabilité de
l’Etat dans cette situation est écrasante. C’est inacceptable.
Ainsi, dans le droit fil de l’analyse que nous faisions l’année
dernière, nous appelons l’ensemble de la jeunesse Corse et au-delà
du peuple Corse à se mobiliser samedi 10 février sous le mot
d’ordre « contre la vie chère », conformément à notre engagement
dans la lutte de libération nationale et sociale du peuple corse.
Ghjuventù Indipendentista
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info : Ghjuventù
Indipendentista,
Unità Naziunale
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