Le
9 janvier 2007 : Des trois personnes interpellées et transférés sur
Paris, deux ont été mises en examen et une a été relâché.
Joseph Colombani,
le président de la Fédération départementale des syndicats
d'exploitants agricoles (FDSEA) de Haute-Corse
a été mis examen mardi soir dans l'enquête sur l'attentat de
Solaro. Il a été placé sous
contrôle judiciaire dans la nuit contrairement aux réquisitions du
parquet de Paris qui avait demandé son incarcération.
Joseph Colombani qui a quitté le palais de justice de
Paris à près de 3h00 cette nuit n'a pas souhaité s'exprimer, en
revanche son avocat maitre Rosa Prosperi a estimé que les
accusations portées à l'encontre de son client étaient totalement
infondées.
Alain Ruggieri, grièvement blessé
dans l'attentat, a également été mis en examen par le juge
antiterroriste Gilbert Thiel, et placé en détention provisoire. Cet
homme de 46 ans, qui était toujours hospitalisé mardi soir à l'hôtel
Dieu à Paris, est soupçonné d'être l'un des deux poseurs de bombes
avec Ange-Marie Tiberi, 50 ans, décédé dans l'attentat. Les deux
hommes sont notamment poursuivis pour "association de
malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Une
information judiciaire a été ouverte contre X et contre les deux
hommes mardi après-midi par le parquet de Paris.
Outre "l'association
de malfaiteurs", le juge Thiel a retenu la "détention
d'armes et de munitions" contre Joseph Colombani. Ce dernier a
été retrouvé le lendemain de l'attentat sur le bateau de Ange-Marie
Tiberi, dans lequel des chiens spécialisés ont détecté des traces
d'explosifs. Selon l'une des sources proches du dossier, Joseph
Colombani conteste toute participation à cet attentat.
Alain Ruggieri,
lui, est mis en examen également pour "la destruction, la
dégradation ou la détérioration d'un bien appartenant à autrui par
l'effet d'une substance explosive, d'un incendie ou de tout autre
moyen de nature à créer un danger pour les personnes" commises
"en bande organisée", la tentative et la complicité de ce
délit, ainsi que pour la fabrication d'engins explosifs.
Un troisième
homme, Jean Mathieu Gasperini, qui avait été transféré dimanche à
Paris, a été remis en liberté mardi à Paris et a pu rentrer en
Corse.
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