Le 9 juin : (Corse - Lutte Institutionnelle) Notre participation aux élections législatives françaises du 10 et du 17 juin découle d’un double objectif :

- celui de combattre sur leur propre terrain les représentants du Parti Français

- celui de favoriser – là où les circonscriptions le permettent – l’union la plus large pour affronter ces mêmes représentants.

Cette participation s’inscrit dans notre stratégie d’occuper tous les terrains de lutte, y compris ceux du système français en place.

En aucune façon, nous ne pouvions laisser le Parti français, à travers les clans, monopoliser un électorat – malgré la complexité et les limites du cadre électoral français – particulièrement là où le candidat Nicolas Sarkozy, et il n’est pas le seul, a mené sa campagne présidentielle sur fond de promesses répressives et sécuritaires.

Notre participation, organisée sur les circonscriptions où nous évoluons – peut déranger un ordre établi, celui des tenants de l’immobilisme, de l’archaïsme et de la répression politique. Dans certains cas, un ballottage est même possible, démontrant après l’exemple du canton de Celavu – Mezzana, que le mouvement national uni est et demeure l’alternative d’avenir pour ce pays.

Notre participation a été mûrement réfléchie : elle s’appuie sur les fondamentaux de la Lutte de Libération Nationale, en privilégiant ici le souci d’union politique et en persévérant toujours vers une unité structurelle plus large pour mettre en place ensemble les conditions d’une solution politique avec l’Etat Français d’une part, le Peuple Corse et tous ses légitimes représentants d’autre part.

Notre participation est une confrontation directe avec tous ces candidats de la droite française qui ont toujours tourné le dos à de réelles négociations politiques pour sortir l’île de l’impasse ou elle s’enfonce, et tous ces candidats de la gauche française et républicaine qui récusent toute évolution institutionnelle et qui peu ou prou s’accordent très bien avec la pensée uniformisatrice actuelle de cette même droite. Elle ne saurait non plus se confondre avec ceux qui se présentent avec un discours illusoire sur l’immigration, détournant par la même les fondamentaux progressistes de notre combat au bénéfice d’illusions pseudo – identitaires plus que douteuses.

C’est pour cela qu’ aux cotés de « a Chjama », « i Verdi Corsi », « u Partitu di a Nazione Corsa » et tous les femmes et les hommes se reconnaissant dans notre démarche, nous avons présenté ensemble des candidats dans trois circonscriptions :
- la 1ere circonscription d’Aiacciu ;
- la 2eme circonscription de Porti vecchju ;
- la 3eme circonscription de Corti – Balagna.

Dans la quatrième circonscription de Bastia, en conformité avec les décisions de notre dernière « Cunsulta », compte tenu du fait que les conditions d’une union plus large et efficace, localement représentative de tout le mouvement national, n’ont pu être réunies, nous ne pouvions nous inscrire dans la démarche précédemment expliquée. D’autres terrains de lutte, d’autres échéances démontreront toutefois notre souci de l’union qui se matérialisera avec l’ensemble des forces patriotiques pour combattre sur Bastia la gauche française de Zuccarelli. Nos intentions, notamment sur le terrain électoral feront l’objet d’une communication dans les prochains jours.

Enfin nous rappelons au moment où un nouveau président de la république française entre dans ses fonctions l’importance du message que nous développons tous ensemble à travers cette participation : celui de mettre en place une véritable solution politique au problème politique tel qu’il se pose.

Nous apportons notre fraternel et entier soutien à tous les patriotes corses incarcérés.

 

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