Le
14 janvier 2007 : A l'appel de toutes les organisations du mouvement
national, plus de 6000 personnes se sont rendus à Bastia pour
affirmer clairement à l'Etat Colonial et à son sinistre de
l'intérieur Nicolas Sarkozy que le peuple Corse comptait Résister
encore et toujours à l'occupation étrangère.
Dès le début d'après midi, la place du
palais de justice de Bastia se remplissait de Corses venus des 4
coins de notre pays. Le cortège se rendit à la préfecture derrière
une Banderole unique : RESISTENZA, sous les applaudissements, les
slogans, les bombes agricoles et autres pétards d'ambiance Nustrale.
La place de la préfecture trop petite
pour accueillir le peuple corse en lutte était sur haute
surveillance : Discrètement (!) cachés tout autours de la
place, sur les toits avec appareils photos et caméras, en civil au
milieu des manifestants, (le long du cours Paoli en spectateur), les
forces de répression (toutes catégories confondues) avaient décidées
de montrer qu'ils occupaient le terrain. Ce qui n'empêcha en rien,
le discours unitaire de fin de cortège puis un Diu Vi Salvi Regina
repris par la foule.
A l'annonce de la dispersion par les
organisateurs de la manifestation, un groupe cagoulé décidé à
démontrer aux forces d'occupations qu'ils n'étaient pas chez eux,
lança pèle mêle, des pierres, des boulons, des fumigènes, des
pétards et autres bombes agricoles. la réplique fut immédiate : une
pluie de lacrymogène s'abattit sur la place de la préfecture
obligeant les manifestants un peu trop curieux et le groupe cagoulé
de battre retraite dans les rues avoisinantes. Tout le monde ne
pleurait pas de joie...
C'est par petit groupe, que les jeunes
résistants cagoulés ont harcelé sans discontinuer les forces de
répression les obligeant à inonder Bastia de Gaz lacrymogène.
Les groupes très mobile de jeunes occupèrent le cours Paoli, la
place Saint Nicolas pendant une bonne partie de la soirée. La presse
locale présente fut la cible de tir tendu par les forces de
répression qui n'hésitèrent pas à tirer aussi sur les curieux qui se
contentaient de regarder le spectacle. Aucun ordre de dispersion
avait été donné par un représentant de l'ordre ce qui ne les empêcha
pas de tirer tous' azimut contre tout ce qui était un civil, cagoulé
ou non.
Il a fallu le sang froid et la
détermination de jeunes manifestants pour aider un journaliste en
difficulté, qui venait de se prendre un tir direct volontaire dans
la tête alors qu'il faisait son métier. Dans une artère du
centre ville, les journalistes de France 3 Corse caméra au point
furent aussi la cible des tirs tendus.
Jusqu'à 20 heures, plus de 500 personnes étaient
toujours sur la place Saint Nicolas, dont une bonne moitié de jeunes
déterminés à en découdre. Le résultat de ces incidents parle de lui
même : Des dizaines de feu de poubelle, des vitres de banques,
symbole de la colonisation et de la spoliation de notre terre,
brisées, des membres des forces de répression blessés. Aucune
interpellation n'a pu avoir lieu le soir de la manifestation, ce qui
ne veut pas dire qu'il n'y en aura pas dans les prochains jours ou
prochains mois.
Source photo :
(photo en haut à gauche : SIPA), (photos en bas : AFP STEFAN
AGOSTINI) Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
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