Le
13 octobre 2006 : 27, c'est le nombre spectaculaire de jeunes corses
pris dans la répression coloniale en moins de 10 jours. 12 jeunes
corses pour le procès des ICC, 8 pour un procès à venir sur les
incidents de la manifestation d'octobre 2005 et 7 jeunes corses
interpellés cette semaine pour une enquête sur des attentats de
l'Armata di u Populu Corsu.
Ces jeunes corses auraient du être
préfet de la république ou agents secrets.
du fait qu'il y a plusieurs niveaux en
terrorisme : Le terrorisme d'Etat avec l'affaire du Raimbow Warrior
ou l'on peut aller tuer à l'autre bout de la planète un photographe
et prendre maximum deux ans de prison, et l'affaire des paillotes ou
l'on peut manipuler toute une population insulaire en mettent le feu
"chez Francis".
Parce que couler un bateau et tuer
un être vivant pour un soldat de la République française, c'est
moins de deux ans de prison, malgré cette déclaration
lors du procès « Ceux qui viennent dans ce pays
et commettent des activités terroristes ne peuvent espérer avoir de
petites vacances et retourner chez eux en héros ». Ce fut pourtant
le cas pour les faux époux Turenge.
Parce que bruler une paillote et
fomenter une guerre entre corse, c'est un an de prison dont deux
mois ferme.
La
cour d'appel de Paris a confirmé jeudi la libération conditionnelle
de l'ancien préfet de Corse Bernard Bonnet dont la peine d'un an de
prison ferme dans l'affaire des paillotes avait été validée en
octobre 2004 par la Cour de cassation, a-t-on appris auprès de son
avocat. Le parquet avait fait appel de la décision de première
instance du 9 juin accordant une libération conditionnelle au préfet
pour la période qui lui restait à purger. Il demandait le placement
sous bracelet électronique de M. Bonnet. L'arrêt de la cour d'appel
sera "exécutable" le 19 octobre. Un juge d'applications des peines
devra déterminer les modalités d'application de cette libération
conditionnelle. Au total, M. Bonnet a effectué deux mois de
détention provisoire au printemps 1999. Il lui restait donc
théoriquement dix mois de prison à effectuer, "moitié moins" selon
son avocat Me Gilles-Jean Porte joie, compte tenu notamment "des
grâces collectives présidentielles". La chambre d'application des
peines n'a pas suivi les réquisitions du ministère public. Le
parquet général a indiqué jeudi qu'il n'entendait pas se pourvoir en
cassation.
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Tf1, Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2006 |