Le
13 février 2007 : C'est à l'appel des nationalistes et du Comité Anti
Répression qu'un peu plus de 100 personnes se sont réunis devant les locaux
de la PJ de Purti Vechju et une cinquantaine de militants devant le
commissariat d'Aiacciu. Dans les deux régions, les militants ont procédé à
la mise en place de Banderoles, de drapeaux "Testa Mora" ou ils ont procédé
à une distribution de tract. La direction de Corse Matin a demandé à son
journaliste sur place de ne faire aucun reportage photo. Il est surement plus intéressant pour ce "relais"
de mettre une photo de la Base Militaire de Ventisari et de laisser
s'exprimer un préfet
aux ordres.
Trois personnes ont donc été interpellé par la DNAT et le
RAID, deux sur le sud de la Corse et une troisième dans la région
Ajaccienne. Ces arrestations ont été menées dans le cadre de l'assassinat de
Nicolas Gros, abattu le vendredi 26 octobre 2001 au petit matin.
Déjà
en juin 2004, la police politique et son bras armé avait procédé à
l'interpellation de six personnes. Le Comité Anti Répression avait alors
appelé à se rassembler devant le commissariat d'Aiacciu.
Voici le
Tract du CAR distribué sur Aiacciu, mardi soir.
Aujourd’hui, encore la Corse a été
le théâtre de l’intervention des forces spéciales de répression(RAID)
et de la police politique (DNAT).
Ces méthodes musclées et dangereuses
portent un grave préjudice aux biens, aux familles et aux enfants
des personnes interpellées.(interpellations musclées, menaces avec
armes exhibées devant des enfants ou des personnes âgées, portes des
maisons volontairement détruites, perquisitions violentes, abus de
pressions psychologique et intimidations sur des mères de familles
etc.etc.)
Le CAR dénonce avec force
l’utilisation outrancière de ces moyens et toutes les formes
d’intimidation à l’encontre de militants nationalistes .
La répression qui s’abat sur notre
peuple depuis plusieurs siècles n’a jamais été aussi intense voir
sophistiquée dans les moyens physiques ou psychologiques.
Ces procédés, comme certaines
mesures pénitentiaires illégales, imposées aux prisonniers
politiques Corses, relèvent d’une atteinte caractérisée aux droits
de l’homme et n’ont pour seul but que de terroriser notre peuple
afin de tenter d’instaurer définitivement la normalisation française
sur notre terre, ou le bruit des bottes ferait écho à la volonté
gouvernementale d’éradiquer tous ceux qui résistent encore, pour
que le peuple corse dans toute sa dimension puisse survivre, à
cette entreprise étatique de destruction.
Le CAR appel l’ensemble des Corses à
s’unir et se mobiliser pour s’opposer à la répression aveugle,
afin d’ imposer la recherche d’une véritable solution politique, qui
doit passer nécessairement par d’autres voix que les seules
répressives archaïques, et pourtant unique et lamentable motivation
actuelle de la politique du gouvernement Français en Corse.
Le CAR apporte son indéfectible
soutien aux personnes interpellées aujourd’hui et à leurs familles
, comme il veut témoigner au quotidien, à chaque instant de lutte,
de sa solidarité militante à toutes les personnes victimes de la
répression coloniale.
O Corsi un li lasciemi fà , elli so
pronti a fà smarisce u nostru populu, incu i so diritti, di a nostra
tarra.
O Corsi piu che mai , l’ora he
ghjunta di fa fronte a st’opera di cativu andà pa u nostru populu.
uniti demuci a mane per fa pianta a
ripressione culuniali chi ci tomba, e impone una soluzione pulicà,
chi pigliara in contu i diritti i u populu corsu, solu capace ,
tandu di cunstruisce a pace.
Extrait du journal "A Libertà, A Voci di a prighjò"
Journal du Comité Anti Répression de 2001
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Unità Naziunale, Archives du site.
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