Le
16 juin 2007 : (Corse - Sulidarità Internaziunale) Depuis 20 ans à
23 ans, quatre militants politiques, Nathalie Ménigon, Jean-Marc
Rouillan, Georges Cipriani, Régis Schleicher, Georges Ibrahim
Abdallah, et d’autres dizaines de camarades, sont sous un toit
qu’ils voudraient quitter rapidement, celui de leur prison. Ils sont
victimes du harcèlement et de la vengeance de l’Etat puisqu’ils sont
tous-te libérables, ayant accompli leur peine dite « de sûreté ».
La France, qui se proclame «
pays des droits de l’homme » compte plus de 60 000 femmes et hommes
dans ses prisons, et 80% d’elles sont vétustes (exemple de Loos).
Les nouvelles lois qui seront mises rapidement en place après le 17
juin, vont, selon les syndicats des personnels pénitentiaires,
doubler ce chiffre déjà terrible, en moins de 3 ans.
Et, on ne peut plus en douter, la régression sociale annoncée et la
fascisation de l’Etat vont créer de nouvelles formes de résistance,
donc une aggravation de la répression, donc du nombre de
prisonniers. L’Etat va donc, en plus de rénover celles qui sont
insalubres (il a été épinglé par des rapports peu flatteurs),
construire, ou créer encore plus de nouvelles prisons privées : du
pain béni pour les multinationales du béton (Bouygues, Vinci…) mais
la note est lourde pour le contribuable et ceux qui chaque jour
paient la TVA.
C'est-à-dire, que l’Etat a la capacité financière de faire de
nouvelles prisons, ou de sous-traiter via un loyer journalier par
cellule (environ 160 euro, chauffage et nourriture comprise), à des
multinationales qui n’attendent que cela pour encore plus
s’enrichir. En clair, plus il y a de prisonniers, plus elles gagnent
de fric, en plus, ces prisonniers peuvent travailler (menuiserie,
câblage d’armoires électriques, reliure …) mais à 1€70 de
l’heure…c’est tout bénéfice !
Par contre, quand il s’agit de répondre aux besoins sociaux en
termes de logements décents et adaptés à la situation des familles
les plus modestes… il n’y a pas de sous ! Et avec des arguments
bidon, l’Etat et les collectivités locales (pas toutes quand même)
repoussent la construction de logements aux calanques grecques : pas
de place, terrains trop chers… !
C’est exactement la même situation que pour l’école ou la santé,
l’Etat commande des portes avions, déploie des troupes dans des pays
tiers, mais supprime des classes et des lits d’hôpitaux dans le
secteur public ! Un système de vases communicants entre le budget
militaire et ceux de l’Education et de la Santé publique.
Quand Sarkozy annonce que les sans-papiers, et même les travailleurs
étrangers régularisés, n’auront pas les mêmes droits d’accès à un
logement décent que les familles françaises, c’est bien pour
s’accaparer les voix frontistes des familles démoralisées par
l’attente, et influencées par les média-mensonges.
Notre combat pour la libération des prisonniers politiques, pour la
solidarité et le soutien aux réfugiés politiques, est un front, tout
comme votre combat contre les expulsions et la création de logements
sociaux réels est un front. Ils sont nécessaires pour le maintien
des Droits Constitutionnels du Peuple ! Ce sont des fronts de
résistance, contre l’arbitraire, contre la précarisation de masse,
contre la vengeance de classe à l’égard des militants
révolutionnaires et anticolonialistes, contre le racisme, la haine
et la xénophobie !
Nos camarades sont emprisonnés depuis des décennies pour avoir osé
lutter par les armes contre un système oppressif, régressif et
répressif pour le Peuple et les « p’tites gens », contre un Etat des
multinationales qui mettait en œuvre comme aujourd’hui, des plans
qui allaient à l’encontre du progrès social.
Nous ne jugeons pas leurs actes, nous demandons que la solidarité,
qui est une arme de classe pacifique, se fasse d’une manière
fraternelle, pour exiger la libération immédiate des prisonniers
politiques français d’Action Directe et libanais du Farl, car chaque
4éme samedi du mois, nous manifestons à Bapaume (62).
Le Samedi 23 Juin 2007 à 15h00 à BAPAUME 13éme RASSEMBLEMENT devant
la prison (autoroute A1 Paris-Lille sortie Bapaume) POUR EXIGER LA
LIBERATION de NATHALIE MENIGON et de tous les prisonniers politiques
!
Le Jeudi 28 juin 2007 à 13h00 à ARRAS RASSEMBLEMENT devant la
Préfecture Pour soutenir Nathalie MENIGON contre l’appel du parquet
sur sa semi-liberté prononcée le 10 mai par le tribunal ! .
Samedi 23 Juin 2007
15H00 à Bapaume
[Chemin des Anzacs,
sortie Bapaume par autoroute A1 Paris-Lille]
13ème RASSEMBLEMENT
MENSUEL
DEVANT LES PORTES de la PRISON
Pour exiger la liberté
pour Nathalie MENIGON
et tous les prisonniers politiques.
Soyons Nombreux-es !
Ne laissons pas faire !
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Libérez-les, Unità Naziunale
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