Le
19 février 2007 :
Le 3 février 2007, A Cuurdinazione di u Fiumorbu
organisait à Ghisunaccia la première commémoration corse du
bicentenaire de la mort de Pasquale Paoli, U Babbu di a Patria,
devant plus d’un millier de personnes.
Depuis, alors qu’un cortège de commémorations se déroule de
Corse jusqu’à Paris et Londres, voilà que le Conseil de Paris refuse
de donner le nom de Pasquale Paoli à un lieu de sa ville, suite au
vœu formulé par la Fédération des Associations Corses d’Ile de
France.
Paris, « la ville des lumières » a donc refusé de rendre
hommage à un grand penseur du siècle des lumières, reconnu jusqu'au
Etats-Unis. Mais que Paris n’ait pas de rue Pasquale Paoli ne nous
contrarie pas outre mesure. Nous n’y voyons qu’une simple péripétie
au pays de Voltaire et Rousseau…
Ces élus « éclairés », savent-ils au moins qu’en dehors de
Corse, pas moins de sept villes américaines portent le nom de
Paoli City dans l'Indiana,
le
Colorado,
la
Pennsylvanie,
le
Massachusetts,
le
Connecticut,
l'État de
New York
et le
Vermont ?
L’Italie n’est pas en reste dans les villes de Firenze, Pisa,
Milano, Modena, Como ou Bari, avec des avenues, des rues et même un
collège Pasquale Paoli. Connaissent-ils La Piazza Pasquale Paoli en
plein cœur de Roma ainsi que son buste au Pincio, près de la Villa
Borghese ? Pasquale Paoli est aussi honoré en Sardaigne, notamment à
Sassari, Aggius, Alghero et Cagliari. Enfin nous évoquerons sa place
particulière dans Westminster Abbey à Londres. Oui, Pasquale Paoli
n’appartient plus depuis longtemps à la seule histoire du Peuple
Corse, mais à l’histoire universelle de la liberté.
Alors, si, en cette année particulière, nous félicitons les
élus parisiens pour leur décision jacobine et « colbertiste », nous
encourageons les élus de la Corse qui n’ont pas encore honoré le
symbole de Paoli, c’est à dire leur propre histoire, à le faire, en
proposant son nom à un lieu de leur commune.
A Cuurdinazione di u Fiumorbu invite aussi les Conseils
Municipaux de notre région, d’Aleria à Sulinzara, en passant par
Ghisunaccia, Prunelli et Vintiseri, à saisir l’occasion pour en
faire de même.
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
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