Le
19 septembre 2007 : Lettre ouverte pour les droits des familles des
prisonniers politiques corses
Madame la Ministre de la
Justice,
Lors de votre discours de
Bobigny vous avez dit :
« Une justice humaine, c'est
aussi une justice qui respecte totalement ceux qui sont condamnés. »
Respecter les condamnés c’est aussi respecter leurs familles.
Aussi nous nous permettons de vous interpeller sur un sujet
particulièrement grave concernant l’application de la loi. En effet,
nous constatons que les détenus corses sont très majoritairement
emprisonnés sur le continent.
Cet état de fait est inacceptable puisque la loi française demande
que tous les détenus soient incarcérés le plus près possible de leur
résidence.
La situation des familles des prisonniers politiques corses, devient
tout particulièrement de plus en plus préoccupante.
Aussi la France, qui se targue d’être le pays des Droits de l’Homme,
doit tout faire pour que les familles ne subissent pas des peines
multiples du fait de l’éloignement.
Par ailleurs, les dépenses occasionnées par le coût des transports
engagées par les familles des prisonniers politiques sont
considérables et ceci pour des personnes ayant généralement des
revenus modestes.
Comment dans de telles conditions avoir confiance en l’Etat français
? Comment parler d’avenir, de justice et de paix aux jeunes qui
doivent construire la Corse de demain , sachant que dans le même
temps grandit, en Corse, le sentiment profond que s’exerce une
vengeance républicaine liée à la Raison d’Etat( ? )
Dans l’attente de la simple application de la loi pour les
prisonniers corses , nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre
de la Justice, l’expression de notre considération distinguée.
Pour I Verdi Corsi, les porte-parole
Françoise Begue-Tramoni, Jean Graziani , Norbert Laredo
Source photo :
I Verdi Corsi, Unità Naziunale, Archives du site.
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I Verdi Corsi, Unità Naziunale
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