Le
19 mai 2008 :
(12:59
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
Au sujet de la polémique qui
opposent les défenseurs de la langue corse à l’ANPE, l’Agence pour
l’Emploi qui rappelons-le a refusé la mention « corsophone souhaité
» dans l’une de ses annonces, c’est à présent l’association A Falce,
bien connue pour son engagement pour la langue corse qui monte au
créneau dans un communiqué.
« Selon l’ANPE, ce serait là
un élément de discrimination car seuls les Corses d’origine savent
le corse, écrit A Falce. « On recense pourtant bien des corsophones
d’origine continentale ou étrangère et l’Ecole ne demande pas aux
élèves d’où ils viennent pour le leur apprendre. Souhaiter un
anglophone pour un poste où l’anglais est nécessaire, c’est
rechercher une compétence, pas exiger un anglais. »
A Falce s’interroge alors sur
la cohérence des politiques mises en place pour soutenir la langue
corse. « Alors que l’Etat et la CTC contribuent au développement de
cette langue par son enseignement et par le financement des mesures
qui visent à l’intégrer dans la société, il semblerait qu’un élément
permettant de mettre en cohérence ces politiques fasse aujourd’hui
défaut ?
L’officialisation du corse
devrait s’imposer, d’autant plus que l’Assemblée de Corse à
l’unanimité a voté le plan stratégique d’aménagement et de
développement linguistique pour la langue corse» Un sujet sur lequel
nous reviendrons plus longuement dans nos prochaines éditions.
(Laetitia
Pietri – Alta Frequenza) - Nous vous en parlions dans nos
précédentes éditions, l’association A Falce pose un certain nombre
de questions après le refus de l’ANPE de faire apparaître la mention
«corsophone souhaité» dans l’une de ses annonces. Pour l’association
qui se bat depuis toujours pour la défense de la langue corse, il y
a ici une contradiction forte. D’un côté, la Région tente de
promouvoir l’apprentissage et l’usage d’a lingua nustrale dans la
société – l’Assemblée de Corse a d’ailleurs adopté un plan précis
pour le développement de la langue – et de l’autre l’administration,
par de tels agissements, s’oppose à cette politique de promotion. Et
pour A Falce, c’est à l‘Assemblée de Corse de se saisir de ce
problème. Elle doit faire entendre sa voix auprès des différentes
administrations. Ecoutons les explications de Lisandru Bassani
pour A Falce. (écouter
ici)
Le
7 mai 2008 :
(12:59
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
(Laetitia Pietri – Alta Frequenza) - C’est
aujourd’hui – journée du débat à l’assemblée nationale sur les
langues minoritaires – que les contradictions de la loi actuelle, en
quelque sorte, nous sautent au visage. Ce qui va sans doute devenir
dans les prochains jours une véritable polémique a été mis en
évidence par une entreprise porto-vecchiaise. Celle-ci, en effet, en
vue d’embaucher une secrétaire en relation avec une clientèle rurale
et très souvent corsophone, a eu la malencontreuse idée de spécifier
dans son offre d’emploi – je cite – « corsophone souhaité ». La
direction de l’ANPE s’est alors fendue d’un courrier expliquant que
cette spécification était discriminatoire et indiquant donc le refus
de passer une telle annonce. Ecoutons les
précisions de Dominique Tafani, chargé de clientèle auprès de la
société "Porto-Vecchio Vitrage", à l’origine de cette offre
d’emploi. (écouter
ici)
LINGUA CORSA :
Dossier lire ici
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Alta Frequenza, Unità Naziunale
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