Le
12 avril 2008 :
(12:59
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte Internationale)
L’association antirépressive appelle à la mobilisation pour dénoncer
la dernière opération à l’encontre de militants de Batasuna.
"Nous sommes extrêmement en
colère", s’est exclamé Zigor Goieaskoetxea. Son compte, ceux de ses
enfants en bas âge et d’autres membres de sa famille sont bloqués.
Ce militant de Batasuna n’est pas le seul à être visé par la
décision du juge espagnol Baltazar Garzon. En début de semaine, plus
de 14 comptes ouverts dans l’Etat français ont été mis sous
séquestre. Hier, certains détenteurs de ces comptes se sont
présentés devant la presse, soutenus par Askatasuna, pour appeler à
la mobilisation.
"Une fois encore, des mesures
d’exception sont appliquées aux abertzale", a remarqué Anaiz
Funosas, porte-parole d’Askatasuna. Elles s’appliquent sur des
personnes concrètes, mais "c’est Batasuna que vise l’Etat". Funosas
y voit une stratégie répressive "destinée à détruire le projet
politique abertzale". Face à quoi elle rétorque : "ce n’est pas le
bon chemin".
Soupçons d’illégalisation
Pas le bon chemin vers la
résolution du conflit basque. Xabi Larralde, le porte-parole du
parti en question, soupçonne les autorités françaises "de vouloir
franchir le pas de l’illégalisation de Batasuna" (c’est déjà le cas
sur le territoire espagnol), du moins, à travers les mesures qu’il
prend, "les conséquences d’une illégalisation sont déjà là". Et
XabiLarralde a la conviction que son parti est indispensable pour
recouvrer la paix en Pays Basque.
Le porte-parole a utilisé des
mots durs à l’encontre d’une certaine presse. Alors que les
personnes concernées ne détenaient aucune information, le détail de
l’opération ordonnée par Garzon et appliquée par la justice
française a été diffusé dans les médias. "Aujourd’hui encore nous ne
possédons aucune information officielle sur la nature de la
procédure judiciaire entamée", souligne Goieaskoetxea. En attendant,
les personnes impliquées ne peuvent pas disposer de leurs comptes,
"avec les problèmes que cela nous pose dans notre quotidien".
"Pouvaient rien dire"
"Lorsque nous avons appelé les
maisons mères de nos banques pour connaître les détails de cette
opération, on nous a répondu qu’ils ne savaient rien, et qu’en plus,
ils ne pouvaient pas nous répondre", se sont plaints les
propriétaires des comptes. C’est en réalisant des opérations
courantes dans leurs banques qu’ils ont su ce qu’il leur arrivait.
article en relation avec le blocage des
comptes bancaires
Dossier Sulidarità Euskadi
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Unità Naziunale, Archives du site.
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