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Occupation de la Mairie de Purtivechju par les militants de Corsica Libera

Le 29 avril 2009 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) (Laetitia Pietri – Alta Frequenza) -La mairie de Porto-Vecchio a été occupée hier (mercredi) par des militants de Corsica Libera. Ils protestaient contre le placement en garde à vue d’Olivier Sauli et de Dumè Tafani. Ils demandaient ainsi leur libération immédiate sans poursuites bien entendu. Le choix de cette mairie est symbolique. Les manifestaent adressaient, en effet un message particulier à Camille de Rocca Serra afin qu’il prenne position sur cette répression tous azimut contre le mouvement nationaliste. Ecoutons Paul-Antoine Susini, membre de l’Exécutif.

(AFP extraits) (...) Pour protester contre la répression dont sont victimes ces militants, une vingtaine de militants de Corsica Libera, parti indépendantiste, occupait depuis mercredi en fin de matinée la mairie de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud).  "C'est avant tout pour marquer notre opposition à la répression systématique qui amène à des libérations systématiques et qui a pour but d'empêcher les militants de militer librement" a déclaré à l'AFP Gérard Dykstra, porte-parole de Corsica Libera. "Tout s'est déroulé de manière calme et courtoise", a raconté à l'AFP un employé municipal. Les militants indépendantistes ont annoncé qu'ils ne quitteraient la mairie qu'à la libération des deux gardés à vue.

(Laetitia Pietri – Alta Frequenza) - Au sujet des interpellations dans les rangs de Corsica Libera, des communiqués de soutien sont parvenus hir (mercredi) à notre rédaction. Le PNC, tout d’abord, qui après avoir apporté son soutien fraternel à l’ensemble des personnes interpellées ainsi qu’à Michel Giraschi et Paul-Félix Benedetti, dénonce « une vague d’arrestations massives devenue insupportable ». « Il est temps de comprendre que le problème corse ne pourra être résolu de la sorte. Nous renouvelons donc notre appel à une réelle solution politique fondée sur le dialogue et non sur une intolérable répression » écrit le PNC. Autre communiqué celui qui émane des employés de la Scala dont Olivier Sauli est le gérant. Ils dénoncent notamment « le déploiement disproportionné et l’intrusion dans les locaux de la société très tôt lundi matin ». Enfin ils indiquent s’interroger sur une telle mise en scène et les motivations qui ont pu pousser les forces de police à investir le siège social, si ce n’est pour dénigrer et tenter d’intimider une entreprise encore libre de toute pression», conclut le communiqué.

 



Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :   Unità Naziunale

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Michel Giraschi, militant recherché, tient une conférence de presse à Aiacciu devant le commissariat

Le 28 avril 2009 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) Lors d'une conférence de presse improvisée, Michel Giraschi, militant corse recherché par la police politique a donné son point de vue sur l'acharnement répressif dont les militants du mouvement sont l'objet et notamment sa propre personne. (voir la vidéo)

Plus de 10 camions de CRS étaient présents dans la rue du commissariat et dans celle de la banque de France, encore une fois, c'est la politique de la tension qui est imposée en Corse par les tenants de la répression.

Après avoir terminé la conférence de presse, les militants et sympathisants présent se sont rassemblés le long des barrières de sécurité avec en fond musical des "canzone nustrale", des pétards de différentes tailles et des applaudissements des manifestants pour chaque tentative de reprise de volée d'un pétard par un CRS.

Olivier Sauli et Dominique Tafani actuellement en garde à vue refuse toute alimentation et boisson, leur garde à vue a été reconduite de 48H jusqu'à vendredi matin.

Des rumeurs font étét de la présence éventuelle du magistrat Gilbert Thiel en corse depuis deux jours.

Pau Félix Benedetti a refusé d'entrer dans le commissariat de Bastia parce qu'il était bunkérisé, ce n'est que quand le dispositif s'est allégé qu'il s'est rendu à sa convocation pour en sortir plus d'une heure plus tard...








 

Sur Bastia, mardi soir, rassemblement suite aux dernières interpellations dont ont été victime des militants de Corsica Libera et à la convocation ce jour du 28 avril 2009 de Paul Félix Benedetti membre de l'exécutif par la police politique, . Les forces de répression étaient massivement présente aux abords du commissariat de Bastia. Plus de cinquante militants se sont réunis à l’appel de Sulidarità et la CAR de Corsica  Libera dès 18h00 devant le commissariat.

(source rinnovu.com) Venus avec quelques amis après son travail, Paul Félix a dans un premier temps refusé de rentrer dans un commissariat bunkerisé, avec un déploiement de forces de l'ordre en tenue dans les rues. Il décide de participer d'abord au rassemblement de 18 heures pour les militants de PORTIVECHJU avec une cinquantaine de personnes. La police secrète s'impatiente et tente de le joindre au téléphone. Discussion devant les grilles; les CRS rentrent dans les camions, Paul félix rentre au commissariat. Il en sort une heure pus tard. Il a refusé de répondre aux questions des policiers. Pas question d'avoir des discussions de politique, de sémantique, ou concernant des obsèques, ou autre avec des policiers. Les prétextes "légaux" de ce harcèlement ciblé étaient une CR de 2007 sur des actions et communications du FLNC (22/10) ainsi qu'une enquête préliminaire sur les hommages militaires rendus lors des obsèques du pauvre Pierre Sinoncelli, patriote exemplaire, l'an dernier. le rassemblement s'est poursuivi pour les militants de Porti vechjiu après sa sortie.

Sur Purtivechju, mardi soir, les militants se sont de nouveau regroupé devant l'antenne de la PJ de Purtivechju. Après avoir occupé l'espace devant la PJ ou des feux furent allumés, les jeunes militants se sont confrontés aux forces de l'ordre qui ont rebroussé chemin. Enfin les militants se sont déplacés pour se rendre à la tombée de la nuit au carrefour des 4 chemins qui fut systématiquement occupé avec barrages et feux qui ont obligé les automobilistes à trouver d'autres voies d'accès.

Un militant indépendantiste corse, Michel Giraschi, absent lorsque la police s'est rendue à son domicile pour l'interpeller lundi, a annoncé mardi, lors d'une conférence de presse devant le commissariat d'Ajaccio, qu'il refusait de s'y présenter pour être entendu.

M. Giraschi s'exprimait devant une quarantaine de personnes réunies devant l'hôtel de police d'Ajaccio pour protester contre la garde à vue de deux autres militants indépendantistes interpellés lundi pour leur participation présumée à une conférence de presse du mouvement armé FLNC-UC en 2007.

"Tant que ces personnes ne seront pas libérées, il n'est pas question de compter sur moi pour répondre aux questions", a déclaré M. Giraschi avant de partir, précisant qu'il était inutile que la police judiciaire se présente chez lui le lendemain pour l'interpeller.

"Depuis plusieurs mois, plusieurs années, je suis victime de harcèlement, de mises en examen, d'auditions, de perquisitions à répétition", a-t-il dénoncé en début de conférence de presse, affirmant que sa femme enceinte de sept mois avait été "malmenée" lundi.

Michel Giraschi devait être interpellé lundi matin avec les deux hommes placés en garde à vue mais il était absent de son domicile pour "raison professionnelle". Il ne s'est pas présenté depuis pour être entendu par les enquêteurs.

Les deux militants indépendantistes dont un membre de l'exécutif du mouvement indépendantiste Corsica Libera, qui étaient toujours en garde à vue au commissariat d'Ajaccio mardi soir refusent de s'alimenter et de boire, selon Jean-Marie Poli, porte-parole de la Commission antirépressive de Corsica Libera.
Ils ont été arrêtés dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris pour "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes terroristes", selon une source judiciaire.

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