Le
28 avril 2009 : (13:00 Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) Lors
d'une conférence de presse improvisée, Michel Giraschi, militant
corse recherché par la police politique a donné son point de vue sur
l'acharnement répressif dont les militants du mouvement sont l'objet
et notamment sa propre personne. (voir la vidéo)
Plus de 10 camions de CRS
étaient présents dans la rue du commissariat et dans celle de la
banque de France, encore une fois, c'est la politique de la tension
qui est imposée en Corse par les tenants de la répression.
Après avoir terminé la
conférence de presse, les militants et sympathisants présent se sont
rassemblés le long des barrières de sécurité avec en fond musical
des "canzone nustrale", des pétards de différentes tailles et des
applaudissements des manifestants pour chaque tentative de reprise
de volée d'un pétard par un CRS.
Olivier Sauli et Dominique
Tafani actuellement en garde à vue refuse toute alimentation et
boisson, leur garde à vue a été reconduite de 48H jusqu'à vendredi
matin.
Des rumeurs font étét de la
présence éventuelle du magistrat Gilbert Thiel en corse depuis deux
jours.
Pau Félix Benedetti a
refusé d'entrer dans le commissariat de Bastia parce qu'il était
bunkérisé, ce n'est que quand le dispositif s'est allégé qu'il s'est
rendu à sa convocation pour en sortir plus d'une heure plus tard...
Sur
Bastia, mardi soir, rassemblement suite aux dernières
interpellations dont ont été victime des militants de Corsica
Libera et à la convocation ce jour du 28 avril 2009 de Paul Félix
Benedetti membre de l'exécutif par la police politique, . Les forces
de répression étaient massivement présente aux abords du
commissariat de Bastia. Plus de cinquante militants se sont réunis à
l’appel de Sulidarità et la CAR de Corsica Libera dès 18h00
devant le commissariat.
(source
rinnovu.com) Venus avec quelques amis après son travail, Paul
Félix a dans un premier temps refusé de rentrer dans un commissariat
bunkerisé, avec un déploiement de forces de l'ordre en tenue dans
les rues. Il décide de participer d'abord au rassemblement de 18
heures pour les militants de PORTIVECHJU avec une cinquantaine de
personnes. La police secrète s'impatiente et tente de le joindre au
téléphone. Discussion devant les grilles; les CRS rentrent dans les
camions, Paul félix rentre au commissariat. Il en sort une heure pus
tard. Il a refusé de répondre aux questions des policiers. Pas
question d'avoir des discussions de politique, de sémantique, ou
concernant des obsèques, ou autre avec des policiers. Les prétextes
"légaux" de ce harcèlement ciblé étaient une CR de 2007 sur des
actions et communications du FLNC (22/10) ainsi qu'une enquête
préliminaire sur les hommages militaires rendus lors des obsèques du
pauvre Pierre Sinoncelli, patriote exemplaire, l'an dernier. le
rassemblement s'est poursuivi pour les militants de Porti vechjiu
après sa sortie.
Sur
Purtivechju, mardi soir, les militants se sont de nouveau regroupé devant
l'antenne de la PJ de Purtivechju.
Après
avoir occupé l'espace devant la PJ ou des feux furent allumés, les
jeunes militants se sont confrontés aux forces de l'ordre qui ont
rebroussé chemin. Enfin les militants se sont déplacés pour se
rendre à la tombée de la nuit au carrefour des 4 chemins qui fut
systématiquement occupé avec barrages et feux qui ont obligé les
automobilistes à trouver d'autres voies d'accès.
Un
militant indépendantiste corse, Michel Giraschi, absent lorsque la
police s'est rendue à son domicile pour l'interpeller lundi, a
annoncé mardi, lors d'une conférence de presse devant le
commissariat d'Ajaccio, qu'il refusait de s'y présenter pour être
entendu.
M. Giraschi s'exprimait devant
une quarantaine de personnes réunies devant l'hôtel de police
d'Ajaccio pour protester contre la garde à vue de deux autres
militants indépendantistes interpellés lundi pour leur participation
présumée à une conférence de presse du mouvement armé FLNC-UC en
2007.
"Tant que ces personnes ne
seront pas libérées, il n'est pas question de compter sur moi pour
répondre aux questions", a déclaré M. Giraschi avant de partir,
précisant qu'il était inutile que la police judiciaire se présente
chez lui le lendemain pour l'interpeller.
"Depuis plusieurs mois,
plusieurs années, je suis victime de harcèlement, de mises en
examen, d'auditions, de perquisitions à répétition", a-t-il dénoncé
en début de conférence de presse, affirmant que sa femme enceinte de
sept mois avait été "malmenée" lundi.
Michel Giraschi devait être
interpellé lundi matin avec les deux hommes placés en garde à vue
mais il était absent de son domicile pour "raison professionnelle".
Il ne s'est pas présenté depuis pour être entendu par les
enquêteurs.
Les deux militants
indépendantistes dont un membre de l'exécutif du mouvement
indépendantiste Corsica Libera, qui étaient toujours en garde à vue
au commissariat d'Ajaccio mardi soir refusent de s'alimenter et de
boire, selon Jean-Marie Poli, porte-parole de la Commission
antirépressive de Corsica Libera.
Ils ont été arrêtés dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte
par le parquet de Paris pour "participation à une association de
malfaiteurs en vue de la préparation d'actes terroristes", selon une
source judiciaire.
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info : Unità Naziunale
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