Le
4 février 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
Les nationalistes,
particulièrement ceux de « Corsica Libera » (Corsica Nazione, U
Rinnovu, etc.) ne cessent de se plaindre du harcèlement policier et
judiciaire dont font l'objet leurs militants. On peut parfois
trouver cela exagéré mais il faut reconnaître que dans certaines
circonstances les policiers n'y vont pas avec le dos de la cuillère.
Il suffit de rappeler l'arrestation récente de Jean-Christophe
Benedetti par des policiers cagoulés, devant ses enfants, dans une
affaire sans suite qui aurait pu se régler par une simple
convocation. Ou la tentative de flingage de Sébastien Poilblan, au
terme d'une filature menée de manière totalement maladroite (voir
Corsica N° 111 de décembre 2008)
Dernier épisode dénoncé par le
CAR (Comité anti-répression) le 31 décembre, devant le commissariat
d'Ajaccio : la mise en garde à vue, pendant 48 heures, d'une mère de
famille (et même grand-mère), soeur d'un militant actuellement
incarcéré.
Au départ, Julie
Billard-Istria, soeur de Paul Istria, poursuivi dans le cadre
d'affaires de plastiquage et de mitraillage revendiquées par le
FLNC, a été convoquée pour un simple témoignage. Comme d'autres
membres de sa famille avant elle. À son arrivée, elle a
immédiatement été placée en garde-à-vue, sans doute dans l'espoir de
consolider le dossier contre son frère. Ou parce qu'elle s'agite
beaucoup pour qu'il bénéficie de meilleurs soins médicaux en prison
où il a de sérieux problèmes de santé. C'est en tout cas l'hypothèse
qu'a émise Jean-Marie Poli, le président du CAR qui a affirmé :
« Les juges anti-terroristes utilisent des commissions rogatoires
fourre-tout pour mettre la pression sur les militants
nationalistes. » GM
Source photo :
Corsica, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Corsica, Unità Naziunale
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