Le
13 février 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
Les avocats d'Yvan Colonna réclament des excuses de
la part de l'avocat général, Christophe Tessier, qui leur a reproché
une "volonté de vendetta" sur les témoins à venir.
es avocats d'Yvan Colonna ont menacé vendredi 13
février de quitter le procès en appel du "berger de Cargèse" pour
l'assassinat du préfet Erignac s'ils n'obtiennent pas des excuses de
la part de l'avocat général, Christophe Tessier, qui les a accusé
d'une "volonté de vendetta" sur les témoins. Le bâtonnier de l'ordre
des avocats de Paris doit venir à 13h30 à l'audience de la Cour
d'assises afin de tenter une médiation
Les incidents ont débutés jeudi soir avec l'audition
d'un expert, Aurèle Mannarini, cité par la défense, qui lui avait
confié une expertise balistique. A la demande de la cour d'assises,
Aurèle Mannarini qui n'est pas un témoin inscrit auprès des
tribunaux a expliqué qu'il n'était pas un expert en balistique.
Bombardé de questions par la partie civile et le ministère public,
ce scientifique de haut vol s'est emporté.
Son audition a donc été repoussée à vendredi matin.
Embarrassés par ce témoin, les avocats d'Yvan Colonna ont fait
valoir vendredi matin qu'il était illégal d'interroger un témoin
avant qu'il n'ait fait sa déposition spontanée devant la cour
d'assises. "C'est un motif de cassation", a affirmé Me Patrick
Maisonneuve, soulignant également que la défense se réservait
désormais le droit de questionner de la sorte tout témoin cité par
l'accusation. La défense a déposé des conclusions en ce sens afin
que l'accident soit acté
L'avocat général Christophe Tessier s'est indigné de
cette "volonté de vendetta de la défense sur les témoins à venir".
Une expression qui a fortement déplu aux avocats de l'accusé.
"Jamais je ne mets de pressions sur des témoins", s'est énervé Me
Maisonneuve qui a menacé de quitter le procès, avec ses confrères,
s'il n'obtient pas d'excuses de la part du magistrat.
Yvan Colonna est jugé en appel pour avoir abattu le
préfet de Corse Claude Erignac le 6 février 1998 à Ajaccio. Le 13
décembre 2007, il avait été condamné à la réclusion criminelle à
perpétuité pour ce crime qu'il a toujours nié
source
ici
Dossier Yvan Colonna :
lire
tous les articles ici
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE
Vos
réactions sur cet article ici :http://forucorsu.unita-naziunale.org/portal.php |