A la fin de la manifestation, les participants se sont dispersés alors que les rapports entre certains manifestants et les forces de l'ordre devenaient de plus en plus tendues. Je rejoignais donc mon véhicule stationné près du centre administratif proche de la place St-Nicolas ; contre toute attente et sans même avoir eu le temps de réagir, j'ai été victime d'un lancé de projectile reçu en plein visage provenant des forces de police situées à une bonne cinquantaine de mètres. La violence de l'impact a été telle que je me suis effondré au sol.

Après m'avoir pris en charge et donné les premiers soins, les pompiers ont décidé que mon état nécessitait de m'évacuer aux urgences du centre hospitalier bastiais. Résultat : 2 jours d'immobilisation et 8 jours d'I.T.T.

Je tiens à remercier vivement les jeunes manifestants qui sont venus m'aider à me relever, qui m'ont éloigné et qui ont appelé les secours. Les forces de police quant à elles sont restées sur leur campement. J'ai déposé une plainte auprès de Monsieur le Procureur de la République contre les forces de l'ordre en présence qui ont su condamner la violence de la jeunesse corse, mais qui ont oublié qu'au delà du maintien de l'ordre, leur rôle premier est d'assurer la sécurité des citoyens et non pas de nous prendre pour cibles.

Je demande à faire paraître ce témoignage en réaction aux nombreux articles parus sur les violences faites aux agents des forces de l'ordre

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