Le
12 mai 2009 : (13:00 Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse -
Informations diverses) Le
Sous-préfet de Calvi, commune d'Ange Santini, a interdit l'usage
exclusif de la langue corse au conseil municipal de Galeria.
S'il convient de prendre acte du contrôle de légalité
effectué par Monsieur le Sous-préfet de Calvi comme le permet la
loi, j'apporte mon soutien le plus total au maire concerné dont je
comprends et dont je partage sans aucune réserve et la position et
l'initiative.
Cette décision réglementaire regrettable et
arbitraire est révélatrice de l'urgence du débat relatif à
l'officialisation et à l'usage souverain de la langue corse en
Corse. Il se pose une nouvelle fois à nous aujourd'hui.
Sur le plan juridique, s'il peut être envisagé, il
n'est même pas certain qu'un bilinguisme des séances du conseil
municipal puisse nous permettre d'échapper à la censure du contrôle
de légalité.
Pourtant, la Constitution de la République permet le
bilinguisme, la loi l'autorise en Polynésie française, les arrêts de
la justice locale sont rendus... en langue polynésienne. Alors, à
quand le vote d'une loi légalisant le bilinguisme en Corse ?
Dans cet esprit, nous demandons solennellement à Ange
Santini, président du Conseil exécutif de Corse et maire-adjoint de
Calvi, de sortir de son silence pesant et de dire, et sans se draper
dans des circonvolutions culturelles hasardeuses, s'il est oui ou
non favorable à l'institutionnalisation du bilinguisme
corse/français en Corse. La réponse ne peut être que binaire.
C'est oui ou c'est non, Monsieur Santini ! Mais ce
n'est pas "peut-être que" ou "si jamais on". Et si c'est non, dîtes
le à vos électeurs au nom de la loyauté qui vous lie à eux.
Alexandre-Guillaume Tollinchi
Ancien cadre national de l'UMP
Secrétaire national de la Droite Libre en charge de la Corse
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Unità Naziunale, Archives du site.
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