La Lutte de Libération Nationale, c'est l'occupation constante de tous les terrains qui concernent la Lutte Institutionnelle, la lutte de masse et la lutte armée.
  Accueil La Lutte en Vidéos Archives de la LLN La Lutte en Audio

La Lutte en photos

Contactez Unità Naziunale    
 


Les archives de la LLN en ligne sur corsicainfurmazione.org

Offrez un produit
Generazione76




Empêcher le clic droit
Empêcher la sêlection du texte

 

Procès Yvan Colonna Acte II - Le Docteur Edmond Simeoni et l´Affaire du Commandant G.Lebbos

Le 4 mars 2009  : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) L´ « affaire Lebbos » est certainement l´épisode le plus grave, la plus attentatoire aux droits de la défense, dans le procès Yvan Colonna qui pourtant, en est riche ; Après une enquête qui a foulé aux pieds les droits des citoyens, et après une instruction scandaleuse, le déroulement de ce procès se fait comme un film noir ; aujourd´hui, on peut marquer une pause et je voudrais livrer deux réflexions, l´une comme simple citoyen, l´autre comme médecin.

1°) le citoyen :

Le commandant Lebbos, de la DNAT, se trouve au centre de l´enquête policière contre Colonna, menée exclusivement à charge, dans le mépris le plus total des règles en la matière. L´Etat n´a pas oublié la prestation lamentable de Mr Lebbos, lors du jugement de Colonna en 2007 ; ayant totalement perdu pied sous les attaques argumentées de la défense, incohérent, pris en flagrant délit de mensonge, mis en cause sur le plan de son honnêteté, démasqué sur le non-respect de sa déontologie, étant l´auteur d´un PV antidaté dans l´affaire « Andriuzzi-Castela », ayant détourné une procédure dans l´affaire Erignac, il a détruit toute confiance en l´impartialité de l´enquête.

L´Etat a compris que, lors du procès actuel, une deuxième comparution de ce témoin essentiel, mais discrédité, allait l´exposer à un véritable désastre public et interdire la condamnation, prévue, du berger. Alors, il a choisi l´arbitraire, scandaleux, indéfendable : Lebbos, cité au procès comme enquêteur, sera absent. On comprend la réticence du Président de la Cour d´Assises à communiquer ce certificat médical à la défense !!!

2°) le médecin :

Le témoin a, comme tout un chacun, le droit d´être malade. Le certificat médical est curieux. Par son architecture, par l´évocation inhabituelle, précise et crûe, des symptomes ( ruminations, idées suicidaires…), il suscite la réserve immédiate des professionnels de santé et pourrait faire penser à un certificat « ad´hoc », écrit pour la circonstance. Et cela d´autant plus, que l´hopital qui l´a délivré, insiste lourdement sur le fait que les troubles décrits sont en relation étroite avec le procès Colonna et l´audition du témoin en 2007. Ainsi, Lebbos serait exclu du jeu volontairement et définitivement ; il ne pourrait plus témoigner dans cette affaire – si un troisième procès devait avoir lieu- compte tenu de la nature, de la gravité du trouble dont il souffre et de son origine.

L´Etat a embastillé Colonna à vie l´a privé des moyens de se défendre puis, il a jeté la clef la mer. IL signe aussi son refus et sa crainte d´un procès équitable, transparent. Pourquoi ? Si ce n´est parce qu´il craint la vérité et sait que Colonna est innocent. Ou alors, son attitude est incompréhensible.

Le calcul, cynique, inadmissible, peut sembler efficace pendant quelques jours ; il est désastreux pour l´accusation et surtout pour l´Etat, tant l´opprobre, en Europe et surtout en France dont témoigne avec force et efficacité la presse, est sévère et sera amplifié désormais.

Une issue du procès Colonna qui ne serait pas conforme à la transparence, à l´équité, au respect strict du droit, serait lourde de conséquences dans l´île ; l´Etat devrait se rappeler que toutes les révoltes ont été, historiquement, attisées par l´injustice.

Il appartient à l´opinion publique internationale de se mobiliser sur ce procès qui dépasse le contentieux franco-corse, concerne la démocratie, intéresse grandement la Ligue des droits de l´homme et la Fédération Internationale des Droits de l´Homme. La Corse espère entendre les grandes voies de la conscience, une gauche française – politique et syndicale- gravement silencieuse, depuis devant cette anthologie du non-droit que constitue « l´Affaire Colonna » et les agissements des juridictions spéciales.

Je sais que la Corse, elle, sera, comme à son habitude, présente à ce rendez-vous avec la démocratie et la justice.

Bastia le 4 Mars 2009

Docteur Edmond Simeoni
Médecin spécialiste en retraite
Conseiller territorial

 

Dossier Yvan Colonna : lire tous les articles ici
Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE

Vos réactions sur cet article ici :http://forucorsu.unita-naziunale.org/portal.php

 

 
 

Aidez les prisonniers politiques
Cliquez ici->

<-Cliquez ici

Sustenite i patriotti incarcerati

 

Comment publier cet article sur vos forums, sites, blogs...

Comment publier votre communiqué, votre article, vos photos...

Merci de lire ici