Le
11 mars 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) Yvan
Colonna a annoncé mercredi qu'il quittait son procès en appel et
demandé à ses avocats de partir après le rejet d'une demande de
reconstitution par la cour d'assises spéciales de Paris, qui le
rejuge pour l'assassinat du préfet Erignac.
Le président de la cour,
Didier Wacogne, a commis d'office les cinq avocats de la défense,
qui ont tous refusé cette commission.
Le magistrat a ordonné
l'évacuation de la salle d'audience en raison des manifestations du
public.
L'accusé a quitter le
box et le président a fait acter la décision de l'accusé et de ses
avocats. Il a saisi le bâtonnier de Paris pour faire commettre un
autre avocat.
L'audience a été
suspendue à 15H20.
"Je fais le choix de
refuser cette commission d'office et d'assumer le fait d'être
poursuivi", a expliqué l'un des avocats, Patrick Maisonneuve.
La cour d'assises spéciale de Paris, qui rejuge Yvan
Colonna pour l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en 1998
à Ajaccio, a rejeté mercredi une nouvelle demande de reconstitution
sur les lieux du crime qu'avait déposée la défense mardi.
Les magistrats ont estimé qu'il n'y avait pas
"d'élément nouveau" justifiant de revenir sur les lieux de
l'assassinat du préfet, le 6 février 1998 à Ajaccio.
Une première demande avait déjà été rejetée le 3
mars, par la cour d'assises.
Les avocats du berger de Cargèse, condamné en
première instance à la perpétuité fin 2007, avait soutenu mardi
qu'une reconstitution éviterait que ne "s'installe définitivement le
soupçon" sur le verdict à venir.
La cour a rendu sa décision après avoir fait projeter
dans la matinée des photographies prises lors d'un transport sur les
lieux de l'assassinat, effectué par la cour d'assises de première
instance, le 9 décembre 2007.
Après
le nouveau refus de reconstitution : Yvan Colonna quitte son procès
Le
11 mars 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
(Francescu Maria Antona - Alta Frequenza)
- Yvan Colonna quitte son procès après le refus par la Cour
d’assises spéciales de Paris d’organiser une reconstitution de
l’assassinat du préfet. Les magistrats, en effet, ont estimé
notamment qu'il n'y avait pas "d'élément nouveau" pour justifier
cette reconstitution. Yvan Colonna a alors annoncé qu’il quittait le
procès et a demandé à ses avocats de partir également. Le président
de la cour, Didier Wacogne, a alors commis d'office ses cinq
avocats, qui ont tous refusé cette commission. « Je fais le choix de
refuser cette commission d'office et d'assumer le fait d'être
poursuivi », a notamment déclaré Me Patrick Maisonneuve. Didier
Wacogne a saisi le bâtonnier de Paris pour faire commettre un autre
avocat. Dans le même temps, il a ordonné l'évacuation de la salle
d'audience en raison des manifestations de protestation du public.
L'audience a été suspendue.
Procès
Colonna : le clash Le
11 mars 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
(Laetitia Pietri - Alta Frequenza) - « Vous ne
voulez pas la vérité, vous voulez me condamner au nom de la raison
d’Etat. Vous savez que je suis innocent ». C’est en ces termes très
incisifs qu’Yvan Colonna a signifié au président de la cour
d’assises spéciales de Paris qu’il quittait son procès en appel. Un
rebondissement qui est intervenu après le nouveau refus de la cour
d’organiser une reconstitution de l’assassinat du préfet Erignac.
Yvan Colonna a également demandé à ses avocats de quitter le procès.
Le président de la cour, Didier Wacogne, a alors commis d'office ses
cinq avocats, qui ont tous refusé cette commission indiquant refuser
de devenir des alibis judiciaires. Le procès se poursuivra
cependant, sans Yvan Colonna et sans ses avocats donc, ainsi, en
effet, en a décidé la cour suivant, une nouvelle fois l'avis du
parquet général. L’audience reprendra demain.
Le point sur cette
journée riche en rebondissements avec Me Gilles Simeoni, l’un des
avocats d’Yvan Colonna.
Le
11 mars2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
Yvan Colonna et ses avocats
ont claqué la porte cet après-midi du procès en appel sur
l'assassinat du préfet Erignac après le rejet d'une nouvelle demande
de reconstitution, et l'audience est suspendue jusqu'à demain 13
heures... Elle devrait, théoriquement, se poursuivre sans défense et
sans accusé...
Les magistrats ont justifié
leur décision de ne pas se rendre sur les lieux du crime par
l'absence d'élément nouveau... A peine le président Didier Wacogne
venait-il de lire son arrêt que l'accusé a pris la parole pour dire
qu'il n'acceptait pas cette décision..." La vérité, vous ne la
voulez pas, je ne veux pas continuer..." a lancé Yvan Colonna à ses
juges... Il a ensuite demandé à ses avocats de partir... Pour les
avocats de la défense, les juges ont décidé par avance la
condamnation..." nous ne pouvons pas cautionner ce simulacre de
procès, cette parodie de justice" ont-ils tonné... La soeur de
l'accusé, Christine Colonna, a estimé que son frère avait pris la
bonne décision car manifestement, selon elle, on ne recherche pas la
vérité dans cette affaire... Du côté des parties civiles, la veuve
du préfet assassiné, Dominique Erignac s'est dite choquée par le
manque de courage d'Yvan Colonna.
En fin d'après-midi, la cour a
décidé de continuer le procès... Selon le parquet général les moyens
juridiques existent pour permettre aux débats de continuer, le cas
échéant sans avocat... L'accusé peut, lui, récuser des avocats
d'offices... Le PNC -Chjama appelle à participer à une réunion
demain soir à 18 heures 30 à Corté pour définir une stratégie
d'action commune...
Sachez enfin que Me Garabarini
sera l'invité de la rédaction demain matin à 7 heures 45...
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