Le
28 mars 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) C'est
sous la pluie que s'est tenue la manifestation en soutien à Yvan
Colonna, d'abords dans le calme et la dignité, dans un bruit
assourdissant, puis les slogans, et les chants ont remplacé ce
silence pour in fine laisser exploser la colères de la jeunesses
corse, plus de deux heures d'échauffourées entre manifestants et
forces de répression.
Forces de répression qui
n'ont pas hésité à bousculer et frapper les clients du bar A Conca,
assis en spectateur des incidents...
A l'appel du Comité de
soutien le peuple corse dans son ensemble a battu le pavé malgré un
temps pluvieux et une présence massive de forces de répression dans
toutes les rues et artères principales de la ville.
Lors des affrontements, un
jeune a été hospitalisé après avoir pris dans les jambes une grenade
anti émeute lancée directement sur lui.
17
h 45 : petits affrontements sporadiques
sur la place Charles-de-Gaulle. Aux jets de pétards et de chaises
les CRS répliquent par des jets de gaz lacrymogène. Autre stratégie,
devant la préfecture de région où ils déploient un bouclier
antiémeute...
17 h 25 : Ultimatum des gendarmes
mobiles. Lances gaz lacrymogène en avant ils se sont portés au
contact des
agitateurs
qui autour de la préfecture les harcèlent toujours avec des
pétards et viennent de leur lancer les barrières de protection...
17 h 05 : Des premières échauffourées
éclatent. Plusieurs manifestants, des jeunes notamment, lancent des
pétards sur les CRS massés devant la rue Sergent-Casalonga, artère
qui longe la préfecture de région.
17 heures : au son des derniers
sifflements, applaudissements et cris de « liberta », scandés par la
foule massée place Charles-de-Gaulle, la manifestation se disperse.
Edmond Simeoni vient de prendre la parole : « La Corse est une
terre de liberté, d’identité et de liberté », a-t-il souligné
en appelant les manifestants au calme. Ceux-ci ont entonné un
vibrant u Dio vi salve Regina. De nombreuses personnes témoignent
leur soutien direct à la famille d’Yvan Colonna.
16 h 40 : dans les rangs de la
manifestation, une Ajaccienne, 40 ans : « Cette mobilisation va
permettre de prendre conscience de l’existence d’une juridiction
spéciale en France et de la remettre en cause ! Le procès d’Yvan
Colonna est une grosse mascarade ! »
16 h 25 : les manifestants arrivent
sur la place Charles-de-Gaulle, en haut du cours Napoléon (place du
Diamant) où ils se rassemblent.
16 h 10 : plus de 5 000 personnes sont
dans la rue. Agitation en queue de cortège. Plusieurs manifestants
scandent « Liberta » et sifflent en passant à hauteur des bâtiments
publics. La tête du cortège arrive à hauteur de la préfecture.
16 heures : aux côtés de la famille
d'Yvan Colonna en tête du cortège (Christine sa sœur, Stéphane son
frère et Jean-Hugues son père) on note la présence de tous les
leaders nationalistes. Toutes les mouvances sont représentées.
Présents également les défenseurs corses d'Yvan Colonna : Me Gilles
Simeoni ; Me Antoine Sollacaro ; Me Pascal Garbarini. De même :
Jean-Claude Guazzelli, conseiller territorial, Jean Luc Chiappini,
président du parc naturel régional corse ; des représentants de la
ligue des droits de l’homme et bien d’autres personnalités du monde
politique et associatif témoignent leur soutien.
15 h 30 : dans le calme le cortège
s’ébranle lentement en direction de la place du Diamant. Dans ses
rangs plusieurs manifestants portent des tee-shirts sur lesquels on
peut lire : « Yvan Colonna, otage de la raison d’État ». Massé sur
le cours Napoléon, de groupes de manifestant rejoignent le
rassemblement
15 heures : en bas du cours Napoléon, à
hauteur de la place Abbatucci, les manifestants arrivent et se
rassemblent. Ils sont nombreux. En tête de cortège une banderole
sur laquelle est inscrit « Ghjustizia pà Yvan » (justice pour Yvan)
est déployée par des jeunes.
Recueillis par Isabelle
Luccioni, Emmanuelle Ferrandini et Jean-Marc Vincenti
(Alex
Bertocchini - Alta Frequenza) - Des milliers de personnes, peu
importe le nombre, ceux qui étaient présent savent bien de quoi il
s’agit, ont manifesté samedi après-midi à Ajaccio. Malgré des
conditions météos très défavorable, le long cortège, qui s’étirait
de la place Abbatucci jusqu’a la préfecture, a remonté le cours
Napoléon avant de se disloquer sur la place du Diamant. Venus de
toutes régions de Corse, de tous âges et parfois d’horizons
politiques non nationaliste, pour utiliser un terme générique, les
manifestants ont tenu à être là pour dire "non". "Non" à un verdict
qualifié d'inique, qui venait ponctuer un procès au déroulement
arbitraire conduit uniquement à charge. La manifestation de samedi,
loin de constituer le point final de ce que l’on appelle "l’affaire
Colonna", n’a été finalement qu’une étape sur le long chemin de la
reconnaissance de la vérité. On le sait, la famille et les avocats
ont décidé, dès vendredi soir, de poursuivre le combat par un
pourvoi en cassation. Une mobilisation populaire qui a amené un peu
de baume au cœur à la famille Colonna.
Ecoutons
Christine Colonna, la soeur du condamné.
Ecoutons Petru
Anto Tomasi, qui malgré son jeune âge, est déjà membre exécutif de
Corsica Libera.
Plusieurs
milliers de personnes, 3500 selon la police et 15 mille selon les
organisateurs, ont manifesté dans la rue, sous la pulie, hier
après-midi, à l'appel du comité de soutien à Yvan Colonna...
La manifestation partie de la place Abatucci, derrière deux portaits
d'Yvan Colonna, une banderole et un immense drapeau corse, conduite
par la famille, a remonté tout le cours Napoléon, et après être
passée devant la préfecture, sans s'arrêter, pour rallier la place
du diamant.
Ghjustizia pa Ivan, otage de la raison d'état, ces mots sont
inscrits sur la banderole qui ouvre la manifestation. Toute la
famille Colonna, Antoine sollacaro, des élus nationalistes jean
christophe angelini ou jean guy talamoni mais aussi de parti
traditionnels jean Claude Guazzelli, des militant culturels et des
anonymes ont répondu à l'appel du comité de soutien.
Après avoir remonté le cours napoléon, les manifestants se regroupe
sur la place du diamant. Aucune halte devant la préfecture ou
derrière les grilles fermées, les trois portes du palais lantivy
sont symboliquement grandes ouverte. Sur la place Edmond Simeoni,
prend la parole il evoque un "jugement inacceptable, les dés était
pipés dans une partie truandée, dit-il, conduite par des valets au
ordres du pouvoir exécutif. Il fustige sous les acclamations de la
foule la DNAT, la juridiction anti terroristes et la cour d'assises
spéciale. Ensuite Christine Colonna après avoir remercié la foule,
lance un appel au calme. Un appel partiellement entendu car jusqu'à
tard dans la soirées des échauffourées ont opposé des jeunes
manifestants au forces de l'ordre. gaz lacrymogènes contre marrons
de terre. des containers à ordures ont été incendiés dans la vieille
ville
PHOTOS ALTA FREQUENZA (Tout
le reportage ici)
PHOTOS AZEZZU
PHOTOS PRESSE
PHOTOS CAPTURE TV
Dossier Yvan Colonna :
lire
tous les articles ici
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE
Vos
réactions sur cet article ici :http://forucorsu.unita-naziunale.org/portal.php |