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A Sarkoland, le droit de manifester son soutien aux prisonniers Basques, n'est pas tolérer

paris21janvier10.jpgLe dimanche 21 janvier 2007 : Pendant qu'en Corse les manifestations sont réprimés par les forces d'occupations coloniales, à Paris, la police de Sarkozy ne tolère pas les rassemblements de soutien aux prisonniers politiques basques.

 

à quatorze heures il y avait un rassemblement calme et pacifique à la Place du Châtelet à Paris, n'entraînant aucune gêne (circulation ou autre) dans le cadre des actions menées dans toute l'Europe, par les amis et amies du Pays basque, pour appuyer le processus démocratique de résolution du conflit et dénoncer la détention et incarcération de Sébastien Bédouret et la grave et inadmissible situation d'Iñaki de Juana Chaos.

Avaient été mis en place les panneaux avec les photos des prisonniers et prisonnières politiques basques et deux banderoles avec les inscriptions qui suivent :

« 700 prisonnier(e)s politiques basques, pourquoi votre silence ? Iñaki askatu ! »

Nous étions seize personnes, des gens des deux comités de solidarité basque de Paris, du comité de soutien à Sébastien, des auditeurs de radio txalaparta, une personne de Partenia (l'Eglise de Monseigneur Jacques Gaillot), des militants et ami(e)s solidaires de différentes provenances (sans papiers, anti-nucléaires, jeunes, etc.).

Au bout d'une heure, vers quinze heures, une soixantaine de gendarmes mobiles qui venaient de Villeneuve d'Ascq, équipés à la « robocop » sont arrivés au pas de course entourant les personnes présentes. Nous avons commencé à crier : « Liberté pour Iñaki, Liberté pour Sébastien, Liberté pour le Pays basque ! », et à lire le texte qui était en train d'être distribué et recevant des signatures en faveur du »dialogue et la négociation » mais n'avons pu en finir la lecture.paris21janvier4.jpg

La police a embarqué toutes les personnes présentes, toutes ont été fouillées, avec fouille des effets personnels à plusieurs reprises. Les hommes ont eu les mains attachées dans le dos. Ils ont fait monter les seize personnes dans un car policier, et les ont amenées aux sous-sols du commissariat du 11ème arrondissement, où elles ont été retenues environ trois heures, pendant que se réalisaient les contrôles d'identités de toutes les personnes. Avant d'être libérées, la police présentait à chacune des personnes une attestation de détention et remise en liberté, que la majorité des personnes n'a pas signé.

Constatant, une fois de plus, la criminalisation de la solidarité, toutes les personnes se sont réaffirmées dans leur engagement pour le soutien d'Euskal Herria.

 

 

Source information CSPB
 

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Unità Naziunale

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